La Bête de l'Auxerrois
Bête de l'Auxerrois ou bête de
Trucy désigne un ou plusieurs animaux anthropophages à l'origine d'une série
d'attaques sur des humains. La première attaque fut mentionnée en novembre
1731.
Première série d'attaques (18e
siècle)
Un jeune garçon de 12 ans
travaillait près du bois de Trucy-sur-Yonne, au sud d’Auxerre, avec sa mère.
Elle parvint à l’arracher à un animal carnivore qui tentait de le dévorer, mais
il mourut dans ses bras sur le chemin du retour. Les attaques se succédèrent
ensuite, à tel point que le roi Louis XV offrit une prime de 200 livres à celui qui
tuerait la « bête ». Des battues furent organisées et de nombreux loups sont
tués, des carcasses de moutons empoisonnés sont abandonnées dans les champs
mais les attaques se succédèrent, avec de jeunes enfants pour principales
victimes. La bête s'aventura dans le village de Mailly-la-ville pour emporter
un jeune enfant qui jouait devant chez lui. En essayant de l’arracher de sa
gueule sa nourrice n'aurait retrouvé qu’un des pieds (ou l'un des bras selon
d’autres témoignages) de l’enfant dans sa main.
En cinq mois, le curé du
Val-de-Mercy comptabilisa quatorze morts dues à une attaque d'animal carnivore.
À la fin de l'année 1734, on arrivait à vingt-huit victimes répertoriées. La
bête de l’Auxerrois aurait tué au total 9 enfants, 9 femmes et 10 hommes selon
les actes de décès répertoriés.
En 1734, deux loups sont abattus
au cours d'une chasse et les agressions cessent peu de temps après. Aucune
indication ne permet de savoir si l'un de ces deux animaux était l'auteur des
attaques qui durèrent trois ans. Contrairement à la bête du Gévaudan, elles
concernent autant d'hommes que de femmes.
Seconde série d'attaques (19e
siècle)
En 1817, une autre Bête sévit
pendant quelques mois à Mailly dans la forêt des environs de Trucy, au même
endroit que quatre-vingt ans plus tôt. Un enfant est dévoré près de
Charentenay, un autre à Fouronnes et de nombreuses personnes sont blessées. Des
moutons empoisonnés furent placés près des bois et la Bête disparut sans laisser de
traces.
Les rumeurs font état d'un grand
loup ou d'un tigre. Les descriptions indiquent un animal « façon d'un loup »
mais aucune ne précise qu'il s'agissait d'un loup ordinaire. Selon les experts
( ?), il s’agirait d’une bête sauvage sans maître mais probablement pas d’un
loup.
Sur la seconde série d'attaques,
les rumeurs parlent d'une hyène mais un témoignage ( ?) décrit un chien mâtin
avec les oreilles droites. Malgré les nombreuses battues organisées, et les
carcasses des moutons empoisonnées placés dans les environs, l’animal disparut
dans la nature.
Sources : Wikipedia + http://vampiredarknews.forumactif.com/t3531-les-betes-de-france
La Bête du Benais
Bête de Benais ou bête de
Touraine désigne un ou plusieurs animaux anthropophages à l'origine d'une série
d'attaques sur des humains. La première attaque fut mentionnée le 19 février
1693.
Première série d'attaques
À la fin de l'hiver 1693, un loup
attaqua un enfant de neuf ans, Pierre Boireau, à Saint-Patrice. La victime fut
retrouvée en partie dévorée et cinq jours plus tard, une mère retrouva les
restes de sa fille Antoinette, âgée de sept ans, dans les landes de Continvoir.
En mars 1694, un loup fit deux nouvelles victimes, adultes cette fois, à
Benais. En avril, la bête tua une fille de dix-sept ans aux Essards, puis une
femme de Restigné le lendemain et une bergère de Saint-Patrice onze jours plus
tard. Quatre nouvelles victimes allongèrent la liste en mai, et huit en juin
dont une femme et son enfant à Bourgueil1.
Comme toujours en pareil cas, on
croyait voir la bête partout. Des "témoins" la décrivaient avec force
détails. On la présentait de plus en plus grosse, de plus en plus monstrueuse...
Dans l'esprit de la majorité des gens, il ne faisait guère de doute qu'il ne
pouvait s'agir que d'une bête diabolique. Ce qui frappait le plus les
imaginations, c'était que le fauve ne touchait pas au bétail mais s'acharnait
uniquement sur les êtres humains en faisant preuve d'une sauvagerie inouïe.
Monsieur de Miromesnil, intendant
de la Touraine,
organisa des battues. D'après son rapport du 25 juin 1693, il indique "qu'en l'espace de trois mois, ces
loups ont étranglé plus de soixante-dix personnes et en ont blessé
considérablement au moins autant". Puis il donne des indications
intéressantes sur ces fauves et sur leur comportement surprenant :
"Passant à côté des vaches sans s'y arrêter, ils viennent attaquer ceux
qui les gardent. Le mal en est venu à un point...qu'on n'ose plus aller garder
les bestiaux à la pâture. Les habitants des paroisses voisines se sont
rassemblés et en ont tué trois, qui ne font que le moindre nombre, plusieurs
personnes ayant été encore attaquées de nouveau. Malgré les recherches, deux
bergères furent égorgées en juin à Continvoir, un père fut tué en défendant sa
fille à Ingrandes, et trois autres victimes furent mentionnées en juillet à
Benais et aux Essards. Fin août, une femme de soixante-quatre ans fut dévorée à
Benais, ainsi qu'une fillette et deux autres femmes à Bourgueil".
Le curé de Varennes sur Loire,
dans l'Anjou voisin, pensait, comme l'Intendant de Touraine, qu'il y avait sans
doute plusieurs bêtes mais qu'il ne s'agissait peut-être pas de loups
ordinaires : "Elles étaient presque
de la façon d'un loup, écrit-il, sinon qu'elles avaient la gueule plus
grande... Lorsqu'elles voyaient des personnes, elles les flattaient à la
manière d'un chien, puis leur sautaient à la gorge : on croyait que c'étaient
des loups cerviers (lynx), on n'en était pas sûr."
À la fin du mois de novembre
1693, on assista même à une véritable hécatombe. La "Bête" frappa le
18 à Langeais, le 19 à Bourgueil, le 22 à Continvoir, le 23 à nouveau à
Bourgueil, le 25 à Restigné, le 26 à Benais, le 27 une fois de plus à Restigné.
À Mazières, du 29 novembre au 3 décembre, on enregistra quatre victimes. La
paroisse de Langeais paya un lourd tribu au monstre : en trois jours, les 29 et
30 novembre et le 1er décembre, la "Bête" tua trois personnes. Deux
semaines plus tard, en trois jours successifs également, (13, 14 et 15
décembre), elle récidivait et faisait, toujours à Langeais, trois autres
victimes !
L'année 1693 se termina ans une
atmosphère d'effroi. La nouvelle année ne commença guère mieux. Les "exploits"
de la "Bête du Benais" continuaient de plus belle. Début mars, par
exemple, plusieurs enfants de Continvoir furent dévorés.
Puis jusqu'à l'hiver suivant, les
attaques cessèrent mais la population était terrorisée. Deux loups furent tués
pendant des battues mais un garçon de dix-huit ans fut tué aux Essards en
décembre, deux autres jeunes gens à Saint-Michel-sur-Loire en janvier 1694. Une
dernière victime fut signalée début août, puis plus rien.
On estime qu’il y eut 200
victimes.
Seconde attaque
Le 9 juin 1751, un jeune berger
fut attaqué puis dévoré à Nouzilly, au nord de Tours. « La bête » n'avait pas
été vue, mais les loups furent désignés coupables. Le corps du jeune garçon
était horriblement mutilé selon la description qu'en fit le curé Danican chargé
d'inhumer le corps :
« L'enfant de la Charité qui demeuroit chés
votre métayer des Fosses Rouges y gardant les 6 bestiaux, fut dévoré et mis en
pièce à huit heures du matin par les loups carnassiers et je l'enterrai à midy
un quart. On apporta à l'église les tristes restes de son cadavre enveloppés
dans Ie tablier d'une femme et couvert de ses habits plein de sang. La Beste lui avoit coupé la Trache artère et une partie
de la joue droite, lui avoit mangé une cuisse séparée du corps jusqu'au genouil
; en sorte que l'os de cette cuisse tout rongé par la partie supérieure étoit
dégarnie de chair comme s'il l’avait raclé exprès par un couteau. La Bête pour dévorer les
intestins lui avoit mangé tout le ventre et rongé les côtes. De tous ses
viscères il ne restoit qu’environ un pied de boiau et une médiocre partie de la
rate. »
Cet animal redoutable ressemblait
en tous points, y compris comportemental à la « Bête du Gévaudan ». Pour s’en
convaincre, il suffit de prendre connaissance de la relation qu’en faisait,
alors le curé de Varennes : « Ces bestes
estoient presque de la façon d’un loup, sinon qu’elles avoient la gueules plus
grande. Lorsqu’elles voyoient des personnes, elles le flatoient à la manière
d’un chien, puis lui sautoient à la gorge… »
Cette attaque fut attribuée à la
bête de Benais.
Sources : Wikipedia + http://vampiredarknews.forumactif.com/t3531-les-betes-de-france
http://www.labetedugevaudan.com/pages/bete_benais.html + Texte tiré du livre de Bernard
Briais "Bêtes en Tourraine" Editions CLD
La Bête de la forêt de Besnats
Entre 1633 et 1634 en Anjou près
de Bourgueil, plus de 100 personnes furent retrouvées atrocement mutilées, les
corps lacérés par des griffes. Certains affirmèrent avoir vu une bête énorme.
Sources : http://web.archive.org/web/20040503013105/http://perso.club-internet.fr/regisdangelo/venelles/tarasque.htm
La Bête des Cévennes
La bête des Cévennes, ou bête du
Vivarais ou bête du Gard est à l'origine d'une série d'attaques sur des
humains. Il fut mentionné pour la première fois dans les départements de
l’Ardèche, du Gard et de la
Lozère en 1809.
Victimes
Le Journal du Gard du 21 octobre
1809 fait état des attaques de cet animal en ces termes :
« Depuis quelques jours, un
animal féroce a répandu la terreur dans le premier arrondissement du Gard.
Comme autrefois la Bête
du Gévaudan, la Bête
des Cévennes exerce aujourd'hui ses ravages dans cette contrée ».
Cette bête aurait tué vingt-neuf
personnes, dont dix-neuf enfants, mais la liste peut être plus longue car les
actes des registres ne mentionnent pas toujours les causes du décès. Un enfant
du nom de François Marcy, 7 ans, fut dévoré le 8 septembre 1812 à côté de sa
maison. Augustin Colomb, 8 ans, fut porté disparu le 9 janvier 1813 et on ne
retrouva que sa tête. Au mois d’octobre, la petite Rose Henriette Dumas, 7 ans,
fut dévorée dans les bois.
Les attaques se succédèrent de
1809 à 1816/17 et l'audace de cette bête rappelle la célèbre affaire du
Gévaudan : Elle aurait attaqué une femme de 34 ans qui sortait tout juste de
l’église et des villageois directement dans leurs demeures, la rumeur veut
qu'elle ait même dévoré les mains d’un enfant qui se trouvait dans son berceau.
Malgré de nombreuses battues et des pièges posés par les villageois, la bête
resta insaisissable. Ses attaques cessèrent définitivement en 1816 mais
l'affaire ne fut jamais résolue. On ne sait pas si cet animal a été tué lors
d'une battue, s'il a changé de localisation ou s'il s'agit de crimes maquillés
par une intervention humaine.
Origines
Plusieurs théories s'affrontent
quant à l'origine de cet animal. Selon certains, ce serait une louve venue
d’Espagne, bien que son comportement ne ressemble en rien à celui d'un loup :
Les épingles qui se trouvaient dans les vêtements de certaines de ses victimes
auraient été ôtées et six cadavres furent retrouvés décapités, leur cou
semblait avoir été tranché par une lame.
Le mont Lozère semble être le
point central de l'affaire et a déjà connu par le passé des affaires similaires
: au XVIIe, des attaques de loups furent signalées dans la région de
Saint-Julien-du-Tournel. Les premières attaques de la bête des Cévennes eurent
lieu dans la région de Langogne aux confins du Vivarais.
Description
Les descriptions qui en furent
faites varient beaucoup : certaines parlant d'un loup immense de la taille d’un
âne avec une crinière et un pelage brun ou roux, d’autres d'une créature noire
ou encore d'un loup de la taille d’un veau avec un pelage gris et rouge. Dans
la plupart des descriptions, les témoins s'accordent pour parler d’un gros ventre
de couleur blanche qui traînait presque au sol, de grandes oreilles, d'un long
museau et d'une queue bien fournie. D’autres la décrivent comme un loup de la
taille d’un âne, avec un pelage brun, une crinière noire et de grosses
mamelles.
Sources : Wikipedia + http://vampiredarknews.forumactif.com/t3531-les-betes-de-france
http://pourlanimal.forumpro.fr/t1064-la-bete-du-vivarais
La Bête du Cézallier
Bête du Cézallier désigne
plusieurs animaux carnivores non-anthropophages à l'origine d'une série
d'attaques sur les troupeaux. La première attaque est mentionnée en 1946.
De 1946 à 1951, des animaux carnassiers
s'attaquent aux troupeaux domestiques du massif du Cézallier, du
Sancy-Chastreix et de la
Haute-Loire. En quatre ans, ils déciment le cheptel bovin et
ovin de cette région du cœur de l'Auvergne. Les soupçons s'arrêtent d'abord sur
une lionne échappée, mais les déprédations sont le fait des derniers loups
d'Auvergne et de chiens errants. En dépit de la multiplicité d'animaux,
l'expression de « Bête du Cézallier » au singulier passé à postérité.
L'abattage d'un loup à Grandrieu
(Lozère) en 1951 met un terme à l'affaire de la Bête du Cézallier. Cependant, en 1947, on trouva
également une lionne échappée d'une ménagerie à Saint-Germain-du-Teil (Lozère).
Source : Wikipedia
La Bête de Chaingy
Elle tire son nom de la commune
du département français du Loiret, Chaingy.
Histoire
La bête de Chaingy serait un
animal anthropophage à l'origine d'une attaque le 6 décembre 1814 sur des
femmes et des enfants qui ramassaient du bois mort dans la forêt.
Il s'agissait vraisemblablement
d'une louve qui fit deux morts et huit blessés. Alexandre Daniel de
Talleyrand-Périgord, préfet à l'époque, ordonna une battue. L’animal aurait été
tué vers Cercottes.
Des fables et des complaintes
furent ensuite composées sur la bête de Chaingy. En 1868, le dernier loup de la
région fut tué à Chaingy par un braconnier, Blaise Basset. La dépouille de
l’animal est aujourd'hui exposée au musée des sciences naturelles d’Orléans.
Sources : Wikipedia + http://vampiredarknews.forumactif.com/t3531-les-betes-de-france
http://www.labetedugevaudan.com/pages/autres.html
La Bête de Cinglais
La bête de Cinglais, aussi
appelée « bête d'Évreux » ou « bête de Caen », désigne un animal anthropophage
à l'origine d'une série d'attaques sur des humains. La première attaque fut
mentionnée en 1632.
Description
Cette bête fut identifiée comme
un loup ou comme un grand dogue, mais le mystère demeure. Il est décrit comme
une espèce de loup roux au corps plus allongé et avec la queue plus pointue
qu’un loup commun. Il semblait rapide et très agile.
Histoire
La forêt de Cinglais est située à
une quinzaine de kilomètre au sud du Caen. Les attaques sont connues grâce à
des articles de journaux. Ainsi, la gazette du 19 mars 1632 rapporte :
« De Caen en Normandie. Le 10
dudit mois de mars de l’an 1632. Il s’est découvert depuis un mois dans la
forêt de Singlaiz entre ci et Falaise une bête sauvage qui a déjà dévoré quinze
personnes. Ceux qui ont évité sa dent rapportent que la forme de cet animal
farouche est pareille à celle d’un grand dogue d’une telle vitesse qu’il est
impossible de l’atteindre à la course, et d’une agilité si extraordinaire
qu’ils lui ont vu sauter notre rivière à quelques endroits. Aucuns l’appellent
Therende. Les riverains et gardes de la forêt lui ont bien tiré de loin
plusieurs coups d’arquebuse, mais sans l’avoir blessé. Car ils n’osent en
approcher, même se découvrir jusqu’à ce qu’ils soient attroupés comme ils vont
faire au son du tocsin ; à quoi les curés des paroisses voisines ont invité
tous les paroissiens à ce jourd’hui, auquel on fait étant qu’il s’assemble
trois mille personnes pour lui faire la huée. »
Une gigantesque battue fut organisée
en juin 1633, entre 5 000 et 6 000 hommes y auraient participé. Une bête
identifiée par plusieurs témoignages fut tuée par le Comte de la Suze et les attaques
cessèrent.
La Gazette du 17 juin
rapporte la mort de la créature en ces termes :
« Cette bête furieuse dont je vous écrivais l’année passée ayant depuis
deux mois dévoré plus de trente personnes dans cette forêt passait pour un sortilège
dans la croyance d’un chacun. Mais le Comte de la Suze ayant par ordre de notre lieutenant général assemblé le
21 de ce mois 5 000 à 6 000 personnes, l’a si bien poursuivi qu’au bout de
trois jours elle fut tuée d’un coup d’arquebuse. Il se trouve que c’est une
sorte de loup plus long, plus roux, la queue plus pointue et la croupe plus
large que l’ordinaire. »
La bête de Caen aurait fait une
trentaine de victimes en un peu plus d’un an.
Sources : Wikipedia + http://vampiredarknews.forumactif.com/t3531-les-betes-de-france
Les bêtes de Fontainebleau
Si l’on en croit René Morel, il
existait dès le début du XVIe siècle un animal fabuleux qui répandait la
terreur dans la forêt de Fontainebleau et ses alentours. Tout porte à croire
qu’il s’agissait d’un loup, mais certains
crièrent au loup-garou ou tentèrent de faire porter le chapeau aux sorciers
qu’on disait experts dans l’art de la métamorphose.
Aux environs de 1660 on parlait
déjà de la Bête
du Gâtinais, une effroyable créature ayant l’aspect d’un loup monstrueux. Ses
exploits largement exagérés en meurtres d’enfants et de jeunes filles
alimentaient les peurs et les histoires les soirs de veillées. On raconte même
qu’elle traversait la Seine
pour venir enlever des gamins et des animaux sur l’autre rive.
Une dizaine d’années auparavant,
un autre représentant de la famille des grands dévoreurs de citoyens avait fait
lui aussi des siennes. La
Male Beste tourmentait la région. Mais il semble que cette
fois-ci il s’agissait d’une louve plus massive que ses congénères.
Dans ses mémoires, Madame de La Guette en parle en ces
termes :
« Je me résolus de me retirer à ma maison de campagne, et, avant que
d'y aller, je fus requérir mes filles, qui étaient Villechasson, dans le
Gâtinais, justement dans le temps que cette misérable bête y dévorait tant de
gens qu'une de mes parentes me dit qu'elle en avait déjà fait mourir plus de
six cents de compte fait. Elle en voulait particulièrement aux femmes et aux
filles, et leur mangeait les deux mamelles et le milieu du front, puis les
laissait là. Cela causait par tout le pays une si grande consternation, qu'on
ne parlait que de la bête du Gâtinais comme d'une chose effroyable. Quand je
fus à Montereau-Fault-Yonne, il y eut des gens qui me voulurent donner
l'épouvante de cet animal ; ce qui ne m'empêcha pas de passer outre avec ceux
que j'avais menés. Je ne trouvai rien en chemin, qu'un grand nombre de
personnes qui allaient par bandes, armées d'épieux, de fourches, de
hallebardes, d'épées et de toutes sortes d'armes pour se défendre, en cas
qu'ils eussent rencontré ce monstre ».
En octobre 1655, Gaspard de
Montmorin-Saint-Hérem, louvetier et capitaine des chasses, lui régla son compte
après l’avoir traqué huit jours d’affilée dans les chaos rocheux de la forêt.
L’histoire précise qu’il était aidé de 120 chiens et que cette chasse fut
racontée à Louis XIV, qui trouva ça plutôt marrant.
Vers la fin du XIXe siècle, une
vieille femme relata également à René Morel l’histoire d’une grande mauvaise
bête qui demeurait dans la forêt et la quittait de temps à autre pour s’en
prendre aux laboureurs, aux bergers et aux troupeaux. Elle avait à son palmarès
une multitude d’atrocités, de morts de moutons et de chiens et de disparitions
d’enfants, comme l’enlèvement de cette fillette partie cueillir des noisettes dans
les bois, ou, « ce jeune garçon de 9 ans dévoré à Nanteuil-lès-Meaux ».
Il est fort possible que ces
trois exemples renvoient au même animal, décrit à des époques différentes et de
manière souvent excessive. Avec des témoignages de ce type, échelonnés et non
fixés dans le temps et la réalité, il n’est pas évident de faire la part des
choses, de séparer le monstre mythique et imaginaire du simple animal.
Sous le règne de François Ier, un
certain Sébastien de Rabutin aurait débarrassé le pays d’un terrible
loup-cervier qui n’avait rien à envier à nos fauves précédents. Lui aussi
désolait la région, dévorait les jeunes filles et les enfants. Ce monstre, qui
dans la fresque de la salle de bal du château de Fontainebleau apparaît comme
une sorte d’hybride de loup et de félin, était si redoutable que personne
n’osait se mesurer à lui. Pour mémoire, le loup-cervier, du latin Lupus
cervarius qui signifie le loup de cerf, le loup qui attaque les cerfs est le
nom vernaculaire du lynx, un gros chat qui chasse d’avantage les lièvres ou les
lapins que les chevreuils ou les hommes.
Source : http://traditionsetlegendesdeseineetmarne.blogspot.fr/2009/05/canton-de-fontainebleau.html
La Bête du Lyonnais
La bête du lyonnais est un animal
anthropophage à l'origine d'une série d'attaques sur des humains. La première
attaque est mentionnée à l'été 1754. Jusqu'à la fin de l'année 1756, une ou
plusieurs bêtes féroces sévissent, dans un premier temps entre Vienne (Isère)
et Meyzieu, puis dans les environs de Savigny (Rhône). Ce ou ces animaux
auraient fait environ une trentaine de victimes, principalement des enfants ou
adolescents.
Premières attaques
Début août 1754, le notaire royal
de Vienne est appelé par les notables de la paroisse de Luzinay pour procéder à
l'identification du corps d'un jeune garçon qui a été retrouvé dévoré. Au moins
deux autres attaques se produisent dans le même secteur, aux environs de
Villette-de-Vienne et de Régnié-Durette, avant que le Marquis de Marcieu,
gouverneur de la province, n'ordonne une grande battue.
Cette chasse générale se déroule
le 10 septembre 1754 et dure deux jours. Elle mobilise environ 2000 chasseurs
de 26 villages différents et a pour limite les paroisses de Vénissieux,
Saint-Priest, Mions, Toussieu, Chandieu, Meyzieu, Luzinay, Seyssuel, Simandres
et Saint-Symphorien-d'Ozon. Cette chasse n'a pour seule conséquence que
d'étaler le territoire de prédation de la Bête et sa trace se perd dans le dernier
trimestre 1754. Elle aurait été vu près de plusieurs villes (Thelzé, Moire,
Fronnac, Saint-Bel et Germain-sur- l'Arbresle), toutes situées dans des régions
montagneuses en grande partie couvertes de bois et coupées par de profonds
vallons entre lesquels coule la rivière d'Azergues.
Aux alentours de Savigny
La bête ressurgit en février 1755,
dans la paroisse de Sarcey, où elle fait une nouvelle victime. Jusqu'au moins
d'octobre, il y a en moyenne un décès par mois imputé à la bête féroce,
principalement autour de Savigny et de L'Arbresle. Puis, elle ne fait plus
parler d'elle pendant l'hiver 1755-1756.
Le mardi de Pâques 1756 (le 20
avril), une fillette est retrouvée dévorée à Saint-Julien-sur-Bibost. Lors de
cette attaque, c'est la première fois que des témoins rapportent la description
de deux bêtes.
Le 24 novembre 1756, la dernière
victime est dévorée et mangée à moitié à Montrottier. Le curé de la paroisse
est le premier à émettre l'hypothèse que la bête peut être une hyène. Cette
hypothèse, mise en doute par les recherches contemporaines, a également été
émise à l'époque dans le cadre de l'affaire de la Bête du Gévaudan.
Suite à cette attaque, il n'est
plus fait mention dans les registres paroissiaux de personnes dévorées par des
bêtes féroces dans les environs de Lyon.
Au début de l'année 1757, le curé
Brietton de la paroisse de Sourcieux-les-Mines (à l'époque Sourcieux sur
l'Arbresle) consigne 25 personnes attaquées au total dans le secteur Bessenay,
Bibost, Saint-Julien-sur-Bibost, Montrottier, Ancy, Saint-Romain-de-Popey,
L’Arbresle et Chevinay depuis le carême 1755. Selon lui [les bêtes] en
blessèrent un plus grand nombre qu'ils n'en tuèrent et qu'ils auraient
également dévorés s'ils n'avaient été secourus.
Description
Le curé de
Saint-Julien-sur-Bibost est le seul à nous laisser un témoignage :
« Ce vingt avril mil sept cent
cinquante six, j’ai inhumé dans le cimetière de St-Julien[-sur-Bibost]
Marguerite Pinet, âgée d’environ onze ans, munie du sacrement de pénitence
& d’ex[trême] onction ; fille de Jean-François Pinet, habitant de cette
paroisse & de Jeanne [Subrin ?], laquelle enfant était au maître chez
Subilon de l’hameau de Bernay paroisse de Besenay, faisant paître des bêtes.
Deux animaux féroces, l’un gros comme un bon bidet, tirant sur le rouge,
ressemblant à un loup à l’exception qu’il avait une queue courte, et l’autre
gros comme un bon mâtin, mais blanc sous le ventre & une grande queue
longue ; la saisirent au gosier & lui endommagèrent tellement le cou que
cette enfant en est morte ; et enterrée en présence de Mathieu Crois & de
Jean Guainon, témoins requis, de la paroisse, qui ont déclaré ne savoir signer,
de ce requis & sommé. Ces animaux ont dévoré quantité de bergers dans le
voisinage & cela dure depuis deux ans. Barbier curé »
Selon Jean-Marc Moriceau, les
descriptions d'époque mentionnent un loup, avec les jambes moins hautes, le
poil plus rude et la peau mouchetée de plusieurs couleurs.
La thèse du loup-garou était
également très en vogue à cette époque et a été consignée par le Marquis de
Marcieu, dans son ordonnance sur la chasse générale du 10 septembre 1754 :
« Messieurs les officiers et les
bas officiers des fusiliers et ceux des traqueurs feront tous leurs efforts
pour détruire dans leur peuple le fanatisme des loups-béroux et leur prouver
que ce ne sont que des loups ordinaires qui malheureusement sont accoutumés à
manger de la chair humaine et quand même il se trouverait dans les bois, ce que
je ne crois pas, des loups-cerviers, des ours et tigres, il faut leur prouver
que ce ne sont que des bêtes qu’un coup de fusil tue et qu’il est nécessaire de
détruire. »
Liste des victimes
Date Paroisse Nom Âge
17/07/1754 Villette-de-Vienne Claudine
Tardif 45 ans
08/08/1754 Luzinay François
Beloud 8 ans
15/08/1754 Regnié-Durette Madeleine
Joubert inconnu
12/02/1755 Sarcey Christophe
Cambria 7 ans
27/02/1755 Savigny Anne
Tricaud 14 ans
03/04/1755 Savigny Pierre
Guillon 10 ans
05/05/1755 Savigny Marie
Berchoud 13 ans
21/07/1755 L'Arbresle Mathieu
Gervais 9 ans
27/07/1755 Luzinay Hélène
Berquet 6 ans
23/09/1755 Saint-Just-Chaleyssin Marie
Berger 6 ans
25/09/1755 Bibost Claudine
L'Hospital 8 ans
27/09/1755 Bully Catherine
Cusset 10 ans
20/10/1755 Saint-Symphorien-d'Ozon Inconnu 2 ans
27/10/1755 Savigny Jean-Marie
Duboy 13 ans
12/11/1755 Saint-Pierre-de-Chandieu Pierre
Vaché 8 ans
19/04/1756 Sourcieux-sur-l’Arbresle Benoite
Daverdi 9 ans
20/04/1756 Saint-Julien-sur-Bibost Marguerite
Pinet 11 ans
04/05/1756 Brullioles Garçon
inconnu 10 ans
12/05/1756 Saint-Romain-de-Popey Pierrette
Devilard 7 ans
14/06/1756 Saint-Romain-de-Popey Étienne
Manu 6 ans
25/06/1756 Savigny Pierre
Delorme 13 ans
27/06/1756 Bessenay Jean-Baptiste
Chazaud 7 ans
04/07/1756 Seyssuel Notre Dame Claudine
Allioud 8 ans
08/07/1756 Saint-Just-Chaleyssin Anne
Tiron 10 ans
14/07/1756 Bessenay Elisabeth
Blanc 11 ans
12/08/1756 Saint-Symphorien-d'Ozon Benoît
Mortan 12 ans
22/08/1756 Montrottier Jean
Malaval 9 ans
12/09/1756 Saint-Pierre-de-Chandieu Marie
Lombard 10 ans
17/09/1756 Luzinay Benoit
Barroh 1 an
21/10/1756 Savigny Claudine
Guillot 4 ans
19/11/1756 Saint-Pierre-de-Chandieu Pierre
Paleron 6 ans
24/11/1756 Montrottier Anne
Sarrazin 9 ans
Sources : Wikipedia + http://vampiredarknews.forumactif.com/t3531-les-betes-de-france
La Bête de Noth
La bête de Noth est un animal
carnivore à l'origine d'une série d'attaques sur des troupeaux à partir de
novembre 1982, dans le département de la Creuse.
Entre autre,
- le 10 novembre 1982, la bête de
Noth tua un taurillon et une génisse de 400 kg chacun au lieu-dit Maison-neuve,
- le 19 novembre, deux brebis à
Auzillac,
- le 3 décembre une brebis à
Maupas,
- le 9 décembre une génisse à
Grand-bourg.
Ce ne sont pas les attaques sur
des bêtes domestiques qui ont marqué les esprits, mais l'état dans lequel ont
été retrouvés les cadavres, « horriblement déchiquetés ».
Les rumeurs se sont mises à
circuler, parlant d'un lion ou d'un puma, importé par un noble du département.
Lors d'une battue organisée dans la forêt de Noth en novembre 1982, un chasseur
a été confronté à l'animal sans pouvoir l'identifier. L'affaire n'a jamais été
élucidée.
Source : Wikipedia
La Bête d'Orléans
La bête d'Orléans, se passe en
1709. Voici ce qui fut écrit sur cette créature :
« Cette bête cruelle déchire et dévore tout ce qu'elle rencontre sur
son passage et porte la désolation parmi des familles entières dans les
contrées qu'elle parcourt. »
« Le 25 décembre dernier elle rencontra à l'entrée d'un village près
Beaugency un malheureux bûcheron, sa femme et son fils aîné. Cette bête féroce
se jeta d'abord sur cette malheureuse femme ; le pauvre bûcheron et son fils
veulent la défendre : un combat terrible s'engage, mais malgré leurs efforts et
de plusieurs autres personnes arrivées, cette malheureuse a péri, et plusieurs
autres blessées. Enfin il est impossible de calculer le nombre de malheureux
qui ont été victimes de la voracité de cette bête sauvage ; elle est couverte
d'écailles, et aucune arme ne peut l'atteindre. Prions Dieu, mes chers amis,
qu'il nous délivre de ce monstre, et prions-le aussi pour le prompt rétablissement
des personnes blessées par cet animal. »
L'historien local Lottin en fait
aussi mention et assimile la bête d'Orléans à la bête du Gévaudan :
«Une bête cruelle, que l’on
croyait être une hyène, et qui désolait le Gévaudan, l’Auvergne, le Nivernais, le Bourbonnais et les frontières de
l’Orléanais et contre laquelle on avait fait marcher des troupes réglées, est
tuée, à cette époque, par le Sieur Antoine, habile chasseur. Cet animal féroce
avait fait les plus grands ravages et inspirait une terreur universelle. Des
images coloriées, faites chez M. Letourny, marchand de papier sur le Martroi,
qui se fit une réputation pour ce genre de gravures, furent vendues par
milliers».
Sources : http://vampiredarknews.forumactif.com/t3531-les-betes-de-france
http://www.labetedugevaudan.com/pages/autres.html
Les loups Paris
Les Loups de Paris étaient des
mangeurs d'hommes qui tuèrent 40 personnes à Paris en 1450. Les animaux
entrèrent dans la ville pendant l'hiver par des anfractuosités dans les murs.
Un loup nommé Courtaud ou "Bobtail", était le leader de la meute. Les
rapports sur l'animal suggérèrent qu’il était roux. Finalement, les loups
furent tués quand les Parisiens, furieux des morts, attirèrent Courtaud et sa
meute dans le cœur de la ville. Là les Parisiens battirent les loups à mort
devant la Cathédrale
de Notre-Dame.
Source : Wikipedia (en)
La Bête de Primarette
La bête de Primarette est un
animal anthropophage à l'origine d'une série d'attaques sur des humains dans
les environs de Primarette. La première attaque est mentionnée au printemps
1747. Jusqu'à la fin de l'hiver 1752, 7 victimes sont recensées dans les
registres paroissiaux.
Histoire
En 1747, François Malarin curé de
Primarette rapporte la mort violente d'un enfant de sa paroisse :
« L'an 1747 et le 23e mai, mardi
de pentecôte, pendant l'office de vêpres, un loup carnassier prit l'enfant de
François Malarin à la porte la maison, en présence de sa mère, qui ne put jamais le lui arracher des
dents. Plusieurs personnes revenant de vêpres
ayant entendu le récit de ce malheur coururent dans les bois, sur les traces de
sang que répandit led[it] enfant, dont ils trouvèrent quelques membres
dispersés, comme la tête, les bras, une cuisse et un pied, qui furent ensevelis
en présence de Michel et Gabriel
Perrochat, père et fils, Antoine Jeury, Jean Bassat, Claude Berthier et plusieurs
autres personnes qui avaient accouru à ce triste spectacle. Led[it] enfant âgé
de sept ans et un mois environ et fils légitime de François Malarin, dit
l'espagnoux, et Fleurice Petit. Ainsi et en foi de quoi j'ai signé, non les
susd[its] témoins pour ne savoir écrire. Favre Curé. x nommé Michel Malarin
[act sup ?] »
Cette bête féroce fait par la
suite plusieurs victimes et le curé rapporte la même année l'émotion que
suscite cette affaire. Dans le registre de 1747, il écrit :
« Il y a eu cette année grande quantité de glands, les loups
carnassiers ont dévoré trois enfants dans Primarette, on croit plus
probablement que c'était des loups-cerviers, et le vulgaire soutient que ce
sont des loups-garoux, à qui les curés donnent permissions de faire semblables
chasses pour fournir aux verreries, rien n'est capable de leur ôter cette sotte
crédulité. »
La dernière victime sur le
territoire de la paroisse est retrouvée en 1752, sans que l'on ait pu
identifier la bête à l'origine de ces attaques.
Liste des victimes
23/05/1747 Michel Malarin, 7 ans
01/06/1747 Joseph Fournier, 13 ans
24/10/1747 Mathieu Roux, 5 ans
11/10/1748 Benoite Pichon, 2 ans
23/01/1749 Marie Peiron, 6 ans
14/05/1751 Jeanne Fervonat, 4 ans
19/03/1752 Marianne Boindrieux, 3 ans
Source : Wikipedia
La bête du Ramel
Fait divers qui a eu lieu à la
fin des années 1950. Il ressort des écrits qu'aucune attaque à l'encontre des
animaux ou d'êtres humains n'a eu lieu et que personne n'a vu de façon sûre
l'animal en question. Les seules "preuves" de sa présence étaient un
cri étrange ressemblant à un grand beuglement que l'on entendait la nuit dans
les gorges profondes de la rivière Ramel.
Des chasseurs ont organisé des
battues, des "spécialistes" sont venus sur place ; ils ont évoqué
plusieurs possibilités : un loup en rut, une louve en chaleur, une hyène, un
chacal, un chien sauvage, un énorme rapace, etc. Des empreintes
"suspectes" ont été relevées, faisant songer à celles d'un loup, des
plaisantins en ont rajouté beaucoup en inventant même, pour le 1er avril 1959,
un étrange animal rescapé de la préhistoire, le "Ramélicus", des
crédules ont cru et colporté tout ce qu'on leur disait. Bref une rumeur étrange
et incontrôlable s'était emparée de la région, faisant frissonner le soir dans
les chaumières. Au bout du compte cet animal semble avoir disparu de lui-même
car une fois le printemps venu on n'entendit plus de cris suspects dans les
gorges du Ramel. Alors qui beuglait ainsi ?
Beaucoup, parmi les gens les plus
sensés, s'accordent à penser qu'un grand échassier voisin du héron, un butor,
dont le cri du mâle rappelle le mugissement du taureau, avait pour un temps élu
domicile près d'Yssingeaux mais que voyant tout le souci qu'il causait aux
alentours, il a finalement décidé d'émigrer pour des cieux plus cléments.
Source : http://www.labetedugevaudan.com/pages/bete_ramel.html
La Bête de Sarlat
La Bête de Sarlat est un animal
anthropophage à l'origine d'une série d'attaques contre des humains dans la
région du Périgord, en France. À la différence d'autres loups qui étaient
devenus des mangeurs d’hommes, celui-ci tuait seulement, debout sur ses pattes
arrières visant au visage et au cou.
Au printemps 1766 (mars), une
dizaine d'attaques mortelles étaient déjà recensées dans les villages
avoisinant Sarlat dans le Périgord. Une véritable panique gagna alors les
habitants de cette région, qui se mirent à parler d’une bête gigantesque
assoiffée de sang humain et d'un loup-garou. En août 1766, un citoyen de
Saint-Julien, Monsieur Dubex de Descamps réunit une chasse de cent hommes et
traqua l'animal. Au cours de la poursuite, le loup attaqua les chasseurs,
blessant deux d'entre eux. Dubex de Descamps prit au piège le loup dans un pré,
et le tua. Le loup mesurait environ 1,30 mètre. Les chasseurs notèrent que son
aspect avait quelques caractéristiques physiques typiques de renards et de
lévriers, suggérant une hybridation. Il s'agissait d'un loup enragé mais le
peuple ne suivit pas cette explication et continua à parler d'un garou
sanguinaire. Il faut dire qu'entre temps, elle avait encore occis au moins 18
personnes. On l'apercevait en tous lieux, même dans les venelles sombres de
Sarlat et, l'exaspération et la peur étant à leur comble, la légende de la Bête s'enfla à tel point que
les braves gens du pays n'osaient plus sortir à l'approche de la nuit tombante.
Source : Wikipédia + http://www.labetedugevaudan.com/pages/bete_sarlat.html
http://vampiredarknews.forumactif.com/t3531-les-betes-de-france
Le serpent géant de Fontainebleau
Alors que la longueur des plus
grands serpents vivant en forêt n’excède guère le mètre, il en est un qui
d’après la légende atteignait 18
pieds, ce qui fait quand même plus de 5,80 m, pour un poids qu’on
pouvait estimer à un minimum de 160
kg. Ce monstre venimeux n’échappait pas à la règle de
trois : mangeur, tourmenteur et ravisseur de gens.
« L’animal vivait dans les amas
de rochers au sein desquels il se dissimulait. Ils lui offraient également
protection, car ainsi il pouvait faire face à ses adversaires incapables de
l’aborder à plusieurs en même temps. Un beau jour, François 1er décida d’en
finir avec l’animal qui semait terreur et désolation. Le roi, à qui on ne la
faisait pas, se fit tailler une armure couverte de lames de rasoir, et partit
en forêt. Il débusqua le prodigieux serpent qui aussitôt chercha à l’étouffer
en enroulant ses anneaux autour de lui, selon la bonne vieille méthode des
serpents constricteurs. Mais c’était sans compter avec l’armure inhabituelle de
sa courageuse Majesté. Ce qui devait arriver, arriva : le serpent se débita de
lui-même en morceaux et le roi eut tout le loisir d’achever la bête sans trop
se mouiller. Deux bons coups de dague au travers la gorge et le tour était
joué. Il put ainsi rentrer au château sous un tonnerre d’applaudissements et
d’éloges…»
Source : http://traditionsetlegendesdeseineetmarne.blogspot.fr/2009/05/canton-de-fontainebleau.html
Le loup de Soissons
Le Loup de Soissons était un
mangeur d'hommes qui terrorisa la commune de Soissons pendant deux jours en
1765, attaquant dix-huit personnes, dont quatre moururent de leurs blessures.
Les premières victimes du loup
furent une femme enceinte et son enfant à naître, attaqués dans la paroisse de
Septmont le dernier jour de février. Pendant que les gens du pays prenaient le
fœtus encore vivant pour le baptiser avant qu'il ne meurt, le loup frappa de
nouveau à trois cents yards de la scène de la première attaque. Une femme,
Madame d'Amberief et son fils survécurent en se battant ensembles.
Le 1er mars, près du hameau de
Courcelles, un homme fut attaqué par le loup et réchappa avec des blessures
lourdes. Les victimes suivantes étaient deux jeunes garçons, nommés Boucher et
Maréchal, qui furent attaqués sur la route de Paris, tous les deux terriblement
blessés. Un fermier à cheval perdit une partie de son visage au moment où le
loup s’échappait du moulin local, où un garçon de dix-sept ans fut retrouvé
mort. Après ces atrocités, le loup s’enfuit à Bazoches, où il décapita
partiellement une femme et blessa sévèrement une fille, qui par ses cris
perçants alerta le village. Quatre citoyens de Bazoches montèrent une embuscade
près du corps de la dernière victime, mais quand le loup s’y rendit, il s’avéra
trop fort pour eux et les quatre villageois durent bientôt se battre pour leurs
vies. L'arrivée d’autres paysans du village mit finalement le loup en fuite, le
poursuivant dans une cour où il se battit avec un chien enchaîné. Quand la
chaîne se cassa le loup s’enfuit dans un pâturage, où il tua un certain nombre
de mouton puis dans une étable, où un domestique et du bétail furent mutilés.
L'épisode finit quand Antoine
Saverelle, un ancien membre de la milice locale, suivit la trace du loup dans
une petite ruelle, armé d'une fourche à foin. Le loup lui sauta dessus mais
Antoine Saverelle réussit à embrocher la tête du loup avec l'instrument, le
maintenant pendant environ quinze minutes avant qu'un paysan armé vienne à son
aide et tue l'animal. Saverelle reçut une récompense de trois cents livres de
Louis XV pour son courage.
Source : Wikipedia (en)
La Bête du Valais
La Bête du Valais est un animal
mystérieux qui attaqua de nombreux troupeaux dans le canton du Valais (Suisse)
en 1946-1947. Beaucoup pensent qu'il s'agit d'un loup (tué à Eischoll), mais
les hypothèses demeurent ouvertes.
C'est en 1946 que la Bête baptisée aussi Monstre
du Valais fit son apparition. Le 26 avril, treize moutons furent découverts
sans vie, égorgés. Un étrange rôdeur fut immédiatement accusé du fait puis,
très vite, ce fut un chien à qui on fit endosser la tuerie. Ce chien errant et
féroce révéla après avoir été abattu, qu'il avait une grande quantité de laine
dans son estomac.
Des semaines plus tard, en
comptant un troupeau sans gardien, on s'aperçut que plusieurs moutons
manquaient à l'appel. C'est en juillet qu'un nombre important de chèvres et de
moutons disparut des pâturages de montagnes. Au fil des mois il y eut de
nombreuses disparitions d'animaux.
De folles hypothèses furent
lancées, les auteurs des faits étaient des lynx, des ours, des panthères, des
fauves non identifiés échappés d'un zoo et bien entendu de loups...
A l'époque aucune observation
précise ne fut faite. Des battues furent organisées sans succès. Au mois
d'août, les patrouilles revinrent toutes bredouilles. Nouveauté, des cochons
disparaissaient aussi.
Alors on fit venir des voyantes,
des astrologues, qui assurèrent que le coupable était un homme. Un
radiesthésiste jura par son pendule qu'il avait localisé sur une carte, la
tanière du monstre.
En désespoir de cause on envoya
un dompteur réputé dans les alpages. L'homme prétendit avoir aperçu la Bête déclarant qu'il
s'agissait d'une créature jaunâtre, tachetée. Les gendarmes qui n'avaient rien
vu ou si peu, rédigèrent un procès-verbal reconnaissant que le monstre avait
l'aspect d'une étrange panthère et qu'il devait s'être enfui d'un zoo bombardé
en Italie qui possédait, croit-on, de semblables bêtes.
À la suite du rapport on
construisit des pièges et des trappes en quantité industrielle. Le dompteur
imprégna ces appâts d'un philtre magique capable d'attirer tous les fauves possibles,
dans un rayon de 2 km.
Mais le bétail disparaissait toujours.
Cela continua pendant toute
l'année 1947. On demanda au zoo de Bâle des empreintes de lion afin de les
comparer à celles que laissait la
Bête. Bien que l'on ait tué quelques loups au passage,
l'affaire tomba en quenouille et l'épais mystère qui la recouvrait ne fut
jamais éclairci et tout continua comme avant...
Sources : http://www.labetedugevaudan.com/pages/bete_valais.html
http://vampiredarknews.forumactif.com/t3531-les-betes-de-france + Wikipedia
La Bête de Venelles (1819-1970)
Attention ! Peut-être un canular !
La ville de Venelles, sise dans
les Bouches-du-Rhône, a connu une histoire des plus étrange. Dix sept personnes
sont assassinées sur une période s’étalant de 1819 à 1970, et le seul rescapé
de la « Bête », devenu fou, s’est suicidé dans un asile. Hommes, femmes,
enfants (dont 5 disparus, dont on ne retrouvera jamais les corps), parfois par
familles entières, seront victimes d’une curieuse créature.
Le seul témoignage sur celle-ci
est un journal soi-disant écrit par un villageois, qui raconte les différentes
affaires. Il est à prendre avec réserve, car c’est le seul document qui parle
de ces meurtres et il mêle ésotérisme et magie noire pour expliquer le
phénomène.
Source :
http://vampiredarknews.forumactif.com/t3531-les-betes-de-france
La Bête de Veyreau
La Bête de Veyreau est un animal
anthropophage qui sévit non loin du Gévaudan, à partir de 1799, dans le Causse
Noir de l’Aveyron. Ces attaques remplirent les habitants d’une grande frayeur
et la bête aurait fait « des dizaines de victimes », à tel point que les
habitants de la région pensèrent que la bête du Gévaudan était venue jusque
chez eux.
Sources : Wikipedia + http://vampiredarknews.forumactif.com/t3531-les-betes-de-france
La Bête des Vosges
La Bête des Vosges est un animal
qui sévit entre 1975 et 1994 dans le massif des Vosges et qui a massacré plus
de 300 animaux, entre Epinal et la
Bresse (soit un territoire de plus de 150 km2).
En décembre 1975, à
Rambervillers, des travailleurs forestiers remarquent des empreintes de
carnassier qu'ils ne peuvent pas identifier.
En mars 1976, à
Domèvre-sur-Durbion, on trouve 7 moutons, égorgés. Quelques jours plus tard, ce
sont des bœufs à Moriville et encore des moutons à Hadigny-les-Verrières. En
moins de dix semaines pas loin de 62 brebis, 4 agneaux et 1 taurillon (de 300 Kg tout de même) seront
égorgés, plus une dizaine de bœufs attaqués. On parle de loup, de chien, de
lynx. On accusa la bête d'attaques de poulaillers, de chevaux blessés, d'au
moins deux cents moutons égorgés mais aucune attaque contre des personnes.
Après une dernière attaque de moutons le 2 juin 1976, on n'entend plus parler
de l'animal.
En 6 février 1977 Lucien Baret,
garde fédéral, est témoin de la chasse d’une bête qui poursuit un chevreuil
dans les bois de Rambervillier. Une sorte d'énorme chien-loup qui chasse à vue,
sans le moindre coup de gueule.
Puis on parle d’Herr Reinartz,
industriel allemand et propriétaire d'une vaste propriété recouvrant
partiellement l'ancien terrain de chasse. Son nom proche de celui d'un colonel
Allemand nazi qui a commis des exactions dans la région ranime de vieilles
rancoeurs. Monsieur Reinartz craint pour sa vie : on l’attaque, on l'invective,
on l'insulte sur la première page de certains journaux. L'affaire va jusqu'au
tribunal et la bête courre toujours. Des battues (26 en tout) sont organisées,
on arrive à la capturer mais elle parvient à s’enfuir d'une traque parce que
l'un des chasseurs n'était pas à son poste.
Un an plus tard, Tout s'arrête. La Bête des Vosges disparaît
sans que personne ne sache vraiment pourquoi et à quoi était dû ce carnage.
Quelques années plus tard, en
1994, une louve ( ?) fut affublée à nouveau du sobriquet de « Bête des Vosges
». Elle sévit pendant plusieurs mois et attaque des troupeaux. Elle fut filmée
par un amateur et sévit pendant quelques mois avant d’être retrouvée morte le
19 mai 1995. Protégée par un arrêté du ministère de l’Environ, elle ne put être
chassée, du moins officiellement. Mais qui a enterré la dépouille retrouvée
début 1995 ?
En 2011, après 17 ans d'absence,
la bête attaquerait à nouveau des troupeaux de moutons dans les Vosges : dans
le village de Ventron, 40 moutons sont retrouvés morts en moins d'un mois.
Source : Wikipedia + http://www.labetedugevaudan.com/pages/bete_vosges.html
http://vampiredarknews.forumactif.com/t3531-les-betes-de-france
Les autres Bêtes en France
Il existe de nombreuses autres
affaires impliquant des Bêtes, dont celle relatée en avril 1751 par le curé de
Latillé (Vienne), qui, en inhumant les restes d’un enfant de 8 ans, précise
qu’il est le huitième à être dévoré par un « loup » en l’espace de trois semaines.
En 1796, dans la région de
Châteauneuf-Brimon, une Bête tuera une dizaine de femmes et d’enfants, et
mourra après avoir reçu plus d’une vingtaine de coups de fusil.
La Bête de Senonges (Vosges),
quand à elle, égorgea plus de 80 animaux en 1994. Elle venait après les
histoires de la Bête
du Valais et celle de Noth, qui n’ont jamais été clarifiées. Toutes ces
créatures, plus récentes, ne s’en prirent curieusement qu’au bétail.
Sources : www.ufologieparanormal.oxynux.org/index.php/articles/cryptozoologie/bete_feroces_de_france
http://vampiredarknews.forumactif.com/t3531-les-betes-de-france