La Prophétie de la dernière bataille mondiale du bouleau
1615
Elle fut écrite en 1615 en
vieille langue latine par un vieux prêtre rhénan qui l’a rédigée peu avant sa
mort.
« La prophétie de la dernière
bataille mondiale du bouleau » fut
publiée en 1618 en latin sous le nom de « Coelestis
Anonymi Redingtegrationis Tractatus » et réservé au cadre très restreint
des ecclésiastiques.
Elle suscita une si grande
curiosité que les exemplaires furent vite épuisés, et on demanda d’une manière
pressante une nouvelle édition.
L’Officiat Monastique de Werl, en
Allemagne, la réédita en 1701 dans une nouvelle édition à grand tirage mais de
nouveau sans indication précise sur l’auteur.
En 1765, le curé Aloisius Beykirch
la traduisit en allemand. C’est ainsi qu’elle fut ensuite traduite dans bien
d’autres langues. Le curé Aloisius Beykirch précise que cette prophétie a été
dûment légalisée par les autorités ecclésiastiques.
Quelques déviations du texte original
existent dans divers versions, mais le noyau de la prophétie est resté intact,
malgré les siècles qui se sont écoulés depuis.
Voici quelques passages
concernant la dernière bataille :
« Gracieux soit le Seigneur qui
règne sur le ciel et la terre et sur les hommes d’aujourd’hui et des siècles à
venir.
Les hommes de plus tard ne seront
pas les hommes d’aujourd’hui, mais comme des hommes tout à fait d’un autre
monde.
Ils connaîtront tous les secrets
que nous ne connaissons pas encore et ils retireront le voile de tout ce qui
est sacré.
Il y aura beaucoup de guerre à ce
moment là et l’une sera toujours plus grande que l’autre.
Une fois et encore une fois la
terre sera encore une seule et grande armée avec des armes d’un genre terrible
qui nous sont encore inconnues, qui signifieront la destruction et la mort là
où elles seront employées.
Tout au commencement du grand
siècle viendra une guerre à laquelle prendront part presque tous les pays de la
terre et cela sera une guerre comme personne n’en aura jamais vécue.
Quelques décades après cette
guerre, viendra une autre qui sera encore plus grande, plus mauvaise et plus
terrible que celle qu’il y avait auparavant.
La période de cette guerre sera
un temps de malheur et de tristesse pour tous les hommes de toute la terre et
ceux-ci expireront pour leurs péchés commis.
En ce temps là le père sera
contre le fils, la fille contre la mère, le frère contre le frère, la famille
contre la famille, les villages contre les villages, les villes contre les
villes, les pays contre les pays et tout sera en désordre et sans lumière qui
apporte la clarté.
La fidélité et la foi ne seront
plus trouvables, plus de droit ni de justice car ce ne sera plus que Mars (Dieu
de la guerre chez les païens) qui régnera.
Des trônes s’effondreront et de
grands, grands empires que l’on avait crus fondés pour l’éternité
s’effondreront aussi, tout ce qui avait été avant ne sera plus.
Tout sera autrement et nouveau.
Le Sud, indemne, prendra les
armes contre le Nord.
Car il n’y aura plus de patrie,
ni de langue, ni de foi, mais une nouvelle répartition du monde, car on se
réunira pour se battre, pour la suprématie sur terre à l’est, à l’ouest et ou
sud et au nord.
De là viendront aussi les grandes
armées.
Des combats seront sur terre, sur
l’eau, dans les airs. Des villages, des villes et des pays entiers seront
détruits.
Des armées toujours nouvelles
viendront, et personne ne saura d’où.
Tous les peuples gémiront et ne
pourront que dire : « Ceci est l’expiation pour tous les péchés ».
Là où s’étend la forêt des
bouleaux sera livrée la dernière grande bataille décisive.
Il y aura des combats comme le
monde n’en a jamais vu.
Une bataille aura lieu, qui
mettra dans l’ombre tout ce qu’il y avait eu auparavant.
Ce sera la dernière grande
bataille mondiale de cette guerre.
Viendra ensuite la grande paix,
lorsque la lune aura accomplie son parcours six fois, six fois.
La paix qui viendra méritera ce
nom.
Le temps triste sera fini pour
une durée très longue et cela sera une bénédiction pour ceux qui vivront encore
ce temps-là. »