Margarete von Alertshausen
Margarete von Alertshausen,
appelée La Grande
Marguerite, (née vers 1600, exécutée à l'automne 1629), fut
décapitée et brûlée au château Wittgenstein à Bad Laasphe en Allemagne en tant
que sorcière.
Margarete vivait dans le petit
village d’Alertshausen qui appartenait au comté de Wittgenstein pendant la
guerre de 30 ans. Elle avait la réputation d'être une sorcière remarquable
parce qu'elle était savante en production et utilisation de médicaments. Tous
les simples étaient collectés et appliqués au nom de Dieu. Elle pratiquait un
mélange de pharmacologie, de superstition et de piété. Il fut également allégué
que Margarete pouvait protéger des coups et des blessures, une propriété très
appréciée à l'époque de la guerre de 30 ans. Elle aurait eu également le don de
prophétie.
Le 21 juillet 1629 Marguerite fut
arrêtée et menée au château Wittgenstein à Laasphe. Il s'ensuivit un procès au
cours duquel plusieurs témoins furent entendus. Ceux-ci témoignèrent des
bienfaits et méfaits de la présumée sorcière d'Alerhausen. Elle avoua sous la
torture avoir été en relation avec le démon. Le diable lui serait apparu sous
diverses formes et lui aurait enseigné les arts interdits. Elle prétendit
également en avoir reçu de l'argent et de la nourriture après s'être
entièrement donnée à lui.
À l'automne 1629 Margaret von
Alertshausen fut convaincue de sorcellerie. Elle fut décapitée et sa dépouille
brûlée.
Source : Wikipedia (en)
Agnes Bernauer
Agnès Bernauer est née autour
1410 ; on ne connaît rien de son enfance ni de son adolescence. On la considère
traditionnellement comme la fille du chirurgien- barbier des Augsburg, Kaspar
Bernauer, dont l'existence n'a pas encore été prouvée. Albert l’a rencontré
alors qu’il participait à un tournoi à Augsburg en février 1428 et très vite
l’a installé à Munich.
A l’été 1432, Agnès Bernauer
faisait partie de la cour de Munich. Elle a participé à la capture du requin de
la finance Münnhauser, qui s'était enfui à la Vieille Cour à
Munich. Elle n’était pas appréciée de la Comtesse Palatine
Beatrix, la sœur d'Albert, qui n’aimait guère son assurance. Il est possible
qu’Agnès et Albert aient déjà été mariés à cette époque, mais il n’existe
aucune preuve concrète de ce mariage. Le Château Blutenburg devint la résidence
principale d’Albert dès 1433 et la vente de deux propriétés à Agnès dans son
voisinage suggère que le couple ait vécu là ensemble. Pourtant, il n'y a aucune
preuve de résidence commune dans le comté de Vohburg comme il n'y a aucun
descendant connu du couple.
Le Duc de Bavière Ernest était
exaspéré par la menace que cette mésalliance avec une roturière et l’entêtement
de son fils faisaient peser sur la succession d’Albert. Alors, tandis qu'Albert
était à une chasse arrangée par son parent Henry de Bavière-Landshut, Ernest a
fait arrêter Agnès et l’a fait noyer dans le Danube le 12 octobre 1435 près de
Straubing. De chagrin et de colère, Albert s’est alors réfugié à Ingolstadt
chez le Duc Louis VII, mais après que quelques mois s’été réconcilié avec son
père et a accepté de se marier avec Anna mariée de Brunswick en novembre 1436.
Le conflit militaire craint entre le père et le fils, suite à cette affaire, ne
s’est donc pas concrétisé ; il est possible que l'Empereur Sigismund soit
intervenu auprès d’Albert dans cette intention.
En décembre 1435, Albert a doté
d’une somme à vie le Cloître des Carmélites de Straubing afin de commémorer
tous les ans la mémoire d’Agnès Bernauer. En 1447 il a étendu la dotation pour
la rétablir dans son honneur. En 1436, son père a fait ériger une chapelle pour
Agnès Bernauer dans le cimetière de st. Peter Straubing, probablement pour
apaiser son fils. Une pierre tombale de marbre rouge avec une effigie presque
grandeur nature d'Agnès Bernauer a été érigée dans la chapelle. La gravure la
représente avec sa tête sur un grand oreiller. Dans sa main droite, sur
laquelle elle porte deux anneaux, elle tient un rosaire et deux petits chiens à
ses pieds doivent la guider sur la voie de l'au-delà. En 1785 l'administrateur
de l’église Franz von Paula Romayr a fait déplacer la pierre tombale sur mur de
la chapelle pour le protéger de nouveaux dégâts "causé par des pas ".
Au début du 19ème siècle la
Chapelle est devenue une destination pour les touristes.
Après que des fouilles dans la
Chapelle à st. Peter aient révélé que le corps d’Agnès n’y
était pas enterré, d’autres ont été effectuées en 1897 dans le cloître des
Carmélites où il devait reposer dans l'ancienne chapelle de l'église du cloître
de Nicholas. Mais cette chapelle ayant été convertie en sacristie après 1692 et
sa voûte remplie, on suppose que les restes d’Agnès ont été ré-enterrés
ailleurs pendant les travaux de reconstruction. Ils n’ont toujours pas été
retrouvés à ce jour. Depuis 1922, le gouvernement bavarois a prit en charge les
messes commémoratives pour Agnès.
Source : Wikipedia (en)
Merga Bien
Merga Bien (fin des années 1560 -
1603) était une femme reconnue coupable de sorcellerie et la plus célèbre
victime des procès de Fulda entre 1603 et 1605.
Merga Bien naît à Fulda. Elle se
maria trois fois et hérita de ses deux premiers maris ; ce qui motiva des
accusations. En 1588, elle épousa Blasius Bien et quitta la ville, mais y
revint lors d’un conflit entre son mari et ses employeurs.
À l'époque, Le Prince-Abbé
Balthasar von Dernbach, qui avait retourné son pouvoir en 1602 après un long
exil, ordonna une enquête pour sorcellerie dans la ville. Plus de deux cents
personnes furent exécutées jusqu'à sa mort en 1605.
En mars 1603, les enquêtes
aboutirent à une première vague d'arrestations. Le 19 juin, Merga Bien fut elle
aussi arrêtée et mise en prison. Son mari protesta devant le
Reichskammergericht à Speyer parce qu'elle était enceinte. En prison, on la
força à avouer les meurtres de son deuxième mari et de ses enfants, d’un membre
de la famille des employeurs de son mari et qu'elle participait à des Sabbats
avec Satan. Sa grossesse fut une circonstance aggravante ; elle et son mari
n'avaient eu aucun enfant bien qu’ils soient mariés depuis quatorze ans. Elle
fut forcée d'avouer que sa grossesse était le résultat de ses relations avec le
Diable.
Merga Bien fut jugée coupable de
sorcellerie et condamnée à être brûlée vive à Fulda à l’automne 1603.
Source : Wikipedia (en)
Sidonia von Borcke
Sidonia von Borcke (1548-1620 à
Stettin), aussi orthographiée Sidonie von Bork, Borke ou Borken, était une
femme noble de Poméranie jugée et exécutée pour sorcellerie.
Sidonia von Borcke naît en 1548
dans une vieille famille noble de Poméranie. Son père, Otto von Borcke zu
Stramehl-Regenwalde, mourut en1551 et sa mère, Anna von Schwiechelt, mourut en
1568. Après une vie instable et la mort de sa sœur en 1600, elle entra en 1604
à la Fondation
des Demoiselles luthériennes nobles dans l'ancienne Abbaye de Marienfließ
(Marianowo), qui depuis 1569, était un couvent pour des femmes nobles
célibataires. Auparavant, elle avait été impliquée dans plusieurs procès pour
pensions alimentaires contre son frère, Ulrich et John Frederick, Duc de
Pomeranie (mort en 1600).
A Marienfließ, Sidonia von
Borcken fut engagée dans plusieurs conflits juridiques privés avec ses
compagnes de chambre surtout les plus jeunes ainsi que le personnel
administratif et technique. Quand elle fut démise de son poste de Mère
supérieure adjointe du couvent en 1606 par Magdalena von Petersdorff la Mère supérieure, elle fit
appel à Bogislaw XIII, Duc de Pomerania, qui envoya une commission dirigée par
Joachim von Wedel pour examiner le conflit. Les relations entre la commission
et Sidonia von Borcken aboutirent bientôt à un autre important conflit et von
Wedel rencontra en privé l’intendant Johannes von Hechthausen pour décider
d’une "action de se débarrasser de ce serpent toxique". Le conflit se
termina avec la mort de Bogislaw XIII en 1606 et de von Petersdorff, von Wedel
et von Hechthausen en1609.
Deux ans plus tard, Sidonia von
Borcke se plaignit de la nouvelle Mère supérieure Agnès von Kleist, au nouveau
Duc Philip II. Comme son prédécesseur, Philip créa une commission pour examiner
les revendications, dirigée par Jost von Borcke, un parent de Sidonia, qui déjà
avait été impliqué et humilié lors des précédents procès concernant Sidonia von
Borcke.
La commission ne réussit pas à
calmer les esprits et Jost von Borcke décrit la situation à Marienfließ comme
le chaos, la défiance, les injures et des violences occasionnelles. Philip II
mourut en 1618 et le Duke François I lui succéda. Jost von Borcke qui était en
faveur à la cour de François 1er, resta chef de la commission d'examen.
En juillet 1619, le conflit entre
Sidonia von Borcke et l’adjointe à la
Mère supérieure Dorothea von Stettin s’intensifia lors d’une
messe et toutes deux furent arrêtées. Dorothea von Stettin accusa alors Sidonia
von Borcke de sorcellerie, à savoir de forcer l’ancienne servante Wolde Albrechts
de demander au diable son avenir.
Wolde Albrechts lui avait dit la
bonne aventure et priait après qu'elle eut perdu sa position à Marienfließ en
raison de la mort de von Hechthausen. En outre, elle avait voyagé avec
"des gitans" dans sa jeunesse, connu des rapports sexuels multiples
et était célibataire avec un enfant illégitime.
Dorothea von Stettin persuada sa
compagne de chambre Anna von Apenburg de l’aider. En effet, selon la loi, le
Constitutio Criminalis Carolina, deux témoins oculaires étaient suffisants pour
reconnaître coupable et condamner Sidonia von Borcke et Wolde Albrechts. Anna
von Apenburg se rétracta cependant.
Les morts inattendues de
plusieurs Ducs de Pomeranie et la superstition répandue dans le Duché
préparèrent le public à blâmer Sidonia von Borcken des morts des ducs par
pratique de la sorcellerie et par la même de l'extinction de la dynastie de
Pomeranie en 1637.
Le procès de Sidonia von Borcken
commença par le procès Wolde Albrechts, qui fut arrêtée le 28 juillet 1619. Le
18 août, elle fut accusée de maléfices et de rapports sexuels avec le diable.
Le 2 septembre, la torture fut admise comme moyen légitime d'interrogatoire par
la Cour suprême
à Magdeburg. Le 7 septembre, Wolde Albrechts avoua sous la torture et accusa Sidonia
von Borcke et deux autres femmes de sorcellerie. Elle répéta sa confession en
présence de Sidonia von Borcke à la cour le 1 octobre, fut condamnée au bûcher
et exécutée le 9 octobre. Sa confession fut utilisée pour ouvrir le procès de
Sidonia von Borcke le 1 octobre. Arrêtée à Marienfließ, elle essaya un suicide,
mais échoua.
Le 18 novembre 1619, Sidonia von
Borcke fut transférée à la prison de Stettin. En décembre, 72 chefs
d’accusations furent formulés. Les plus importants étaient :
- Meurtre de son neveu, Otto von
Borcke
- Meurtre du prêtre David Lüdecke
- Meurtre du Duc Philip II de
Pomeranie-Stettin (mort 1618)
- Meurtre de Magdalena von
Petersdorff, prieuse à Marienfließ
- Meurtre de Matthias Winterfeld,
portier à Marienfließ
- Meurtre du conseiller
consistorial, le docteur Heinrich Schwalenberg
- Paralysie de Katharina Hanow,
femme noble à Marienfließ
- Consultation de devins
- Connaissance d'événements
futurs et éloignés
- Contacts sexuels avec le
diable, qui s'est prétendument réalisé avec des animaux de compagnie comme le
chat de Borcke von Chim.
- Pratiques magiques comme la
prière" du psaume de Judas "et croisement de balais sous la table de
la cuisine.
En janvier, environ cinquante
témoins furent interrogés et Sidonia von Borcke nomma un défenseur, Elias
Pauli. En rédigeant la défense montrant que les prétendus assassinats étaient
des morts naturelles, Pauli se dissociait des déclarations de Sidonia von
Borcke qui avait incriminé Jost von Borcke et d'autres fonctionnaires pour cela.
Le 28 juin, la cour de Magdeburg permit à la cour de Stettin d'utiliser la
torture. Quand la torture fut appliquée le 28 juillet, Sidona von Borcken
avoua. La sentence de mort précisa que le parcours de la prison à la place
d’exécution aurait quatre étapes au cours desquelles les tenailles seraient
utilisées avant qu’elle termine sur le bûcher. Quand Sidonia von Borcken
révoqua sa confession, elle fut à nouveau torturée le 16 août
Le verdict final du 1 septembre
1620 décida de sa mort par décapitation puis combustion du corps. L’exécution
fut effectuée à Stettin, à l'extérieur de la porte du moulin. Sa date exacte
est incertaine.
Source : Wikipedia (en)
Helena Curtens et Agnès Olmans
Hélena (Hellena Mechthildis)
Curtens (1722 à Gerresheim - 19 août 1738 à Gerresheim) et Agnès Olmans
( ?) furent les dernières personnes à être exécutées pour sorcellerie dans
le secteur du Rhin.
Helena Curtens fut arrêtée après
avoir observé le fantôme d'une jeune fille de 14 ans. Elle fut torturée et
dénonça sa voisine Agnès Olmans. Agnès Olmans était la fille d'une femme
appelée Zaubergreth, qui était connue pour être une sorcière. Toutes deux
furent accusées d'avoir des relations avec des démons. Agnès Olmans nia les
charges et exigea d'être soumise à l'épreuve de l'eau ; ce qui lui fut refusé.
Helena Curtens et Agnès Olmans furent reconnues coupables de sorcellerie et
condamnées au bûcher. Elles furent brûlées le 19 août 1738.
Source : Wikipedia
Elizabeth de Doberschütz
Elizabeth de Doberschütz, (ou
Dobschütz) (née à Strantz - morte le 17 décembre 1591 à Szczecin, Pomeranie)
fut accusée et brûlée pour sorcellerie.
Elisabeth de Doberschütz fut
accusée de sorcellerie et de magie en 1590 : elle fut accusée d'avoir soigné
Erdmuthe de Brandenburg, la femme du Duc John Frederick de Pomeranie-Stettin
(1542-1600) avec "un breuvage magique de sorcière" qui avait rendu la Duchesse stérile.
Elisabeth avait envoyé ce breuvage à la Duchesse des années auparavant pour faire tomber
la fièvre après que la
Duchesse ait fait une fausse couche. Le Duc avait épousé la Princesse Erdmuthe
de Brandenburg (1561-1623), la fille de l'électeur John George de Brandenburg
et de Sabine de Brandenburg-Ansbach en 1577 mais le mariage était sans enfants.
Elisabeth de Doberschütz réussit
à s'échapper, mais elle fut arrêtée à Krosno Odrzańskie où elle s'était enfuie
avec son mari. Elle fut emprisonnée à Stettin et condamnée à mort le 17
décembre 1590. Un an après, le 17 décembre 1591, elle fut décapitée comme une
sorcière sur la place du marché au Foin de Szczecin puis brûlée dans les
faubourgs de la ville.
L’accusation de sorcellerie ne
fut que le résulta d’une intrigue politique : Elisabeth avait épousé Melchior
de Doberschütz, le Seigneur de Plau dans le Landkreis Crossen (Oder) à Brandenburg.
Mais Doberschütz avait des dettes et en 1575 il rentra au service de John
Frederick, le Duc de Pomeranie comme gouverneur de la ville de Neustettin mais
à partir de 1584, des rumeurs coururent sur son épouse Elisabeth de sorte qu’en
1590, Melchior tomba en défaveur, dès qu’Elisabeth fut accusée de sorcellerie.
Il fut banni de Pomeranie.
La calomnie délibérée mena à
l'arrestation d'Elisabeth et sa condamnation. Le dossier montre aussi que son
attitude renforça la haine pour les servantes et les domestiques. Il fut
allégué qu’elle donna des boissons empoisonnées au Haut maréchal Peter von
Kameke, à d'autres fonctionnaires de la cour et au Duc lui-même, dont leurs
esprits et les sens manipulés, permettaient à Elisabeth et son mari d’obtenir
des faveurs.
Elle fut convaincue de
superstitions et d’avoir "quelques habitudes étranges" et, de s'être
entretenue avec d'autres sorcières alors même qu’elle était en prison. Ces
dernières furent torturées et forcées de calomnier et de témoigner contre Elisabeth
et cela conduisit à la condamnation à mort d'Elisabeth. Cela permit à Jacob von
Kleist, le rival de son mari, de gagner les faveurs du Duc et succéda comme le
gouverneur de la ville de Neustettin. Pendant son mandat (1584-1594), plusieurs
femmes furent exécutées comme sorcières.
Source : Wikipedia (en)
Walpurga Hausmannin
Walpurga Hausmännin (morte en
1587 à Dillingen an der Donau, Bavière) était une sage-femme exécutée pour
sorcellerie, vampirisme et meurtres d'enfants.
La confession qu'elle fit sous la
torture donne un exemple de rapports classiques entre la sorcière et le diable
dans les procès pour sorcellerie.
La vieille veuve Walpurga avait
travaillé comme une sage-femme certifiée dans la ville de Dillingen pendant 19
ans avant d’être arrêtée et accusée de sorcellerie. Sous la torture, elle fit
d’importantes confessions : En 1556, alors nouvellement veuve, elle qui
travaillait en ville, s’arrangea pour rencontrer un collègue masculin dans sa
maison de campagne tard en soirée. Mais il ne vint pas. Au lieu de cela, un
démon se présenta paré dans ses vêtements. Ils eurent des relations sexuelles
et la nuit suivante, le démon lui promit de la sauver de la pauvreté. Elle se
jura à Satan et ils confirmèrent le contrat en buvant du vin, mangeant des bébés
rôtis et en ayant des relations sexuelles avec Federlin. Après quoi, Federlin
lui donna un onguent, qu'elle utilisait contre les gens, les enfants et les
moissons. Dès lors, elle alla souvent voir le Diable et son amant le démon
Federlin lui rendait souvent visite pour avoir des relations sexuelles, même
dans les rues la nuit et à la prison. Il partait chaque fois qu’elle prononçait
le nom de Jésus.
Elle confessa avoir assassiné
quarante enfants alors qu’elle officiait en tant que sage-femme et ce, avant
qu'ils soient baptisés, en leur appliquant un baume spécial ou en faisant
pression sur leurs fronts ou encore en leur suçant le sang comme un vampire.
Elle tua des enfants et des animaux avec une huile. Elle confessa aussi avoir
mangé des enfants en compagnie d'autres sorcières et avoir utilisé leurs
cheveux pour la sorcellerie.
Tant les autorités locales -
l'église avec l'évêque d’Augsburg - que la cour impériale la condamnèrent à
mort. Sa propriété fut confisquée. Son supplice s’étala à travers la ville et
était fait de cinq étapes avant quelle atteigne la place d'exécution. Au
premier arrêt, ils lui arrachèrent son sein gauche et son bras droit avec des
fers. Au deuxième arrêt, ils lui arrachèrent son sein droit. Au troisième, le
bras gauche ; au quatrième, près de la place d'exécution, la main gauche. Sur
la place d'exécution, sa main droite, avec laquelle avait fait son serment
comme sage-femme, fut coupée, après quoi elle fut brûlée vive.
Ses cendres furent récupérées et
éparpillées au vent.
Source : Wikipedia (en)
Katharina Henot
Katharina Henot (ou Henoth),
(1570 - 19 mai 1627), était une receveuse des postes allemandes et fut brûlée
pour sorcellerie à Cologne. Elle fut aussi la première femme receveur des
postes en Allemagne.
Katharina Henot était une
citoyenne bien connue et influente à Cologne. Elle épousa Heinrich Neuden. Avec
son frère, Harger Henot (1571-1637), elle avait hérité du bureau de poste de
son père Jacob et travailla comme receveur des postes. Elle et son frère
étaient en conflit avec le Comte Leonhard II von Taxis à la cour Impériale, qui
voulait créer une poste centrale.
De 1626 à 1631 un grand procès de
sorcières fut tenu dans la ville de Cologne. En 1627, une nonne du couvent de
la ville fut "habitée". Les rumeurs désignèrent Katharina Henot et la
commission de l'archevêque fit arrêter Katharina Henot et son frère en janvier
1627 et les accusèrent d'avoir provoqué plusieurs morts et maladies dans le
couvent par utilisation de magie. Elle fut emprisonnée et renonça à toute protection
et aide.
Katharina Henot refusa d'admettre
quoi que ce soit, même après avoir été sévèrement torturée. Malgré cela, elle
fut jugée coupable et condamnée à être brûlée vive pour sorcellerie. Son frère
Hartgier Henot essaya d’obtenir sa libération en faisant directement appel à la
cour Impériale, mais sans succès.
Le procès engagé contre Katharina
Henot fut jugé arbitraire même selon la loi de l’époque ; Henot fut la victime
d'une conspiration des autorités de la ville. Son frère essaya de faire réhabiliter
son nom après son exécution, mais en 1629, il fut désigné lui aussi accusé de
sorcellerie par Christina Plum, une des victimes d’un procès de 1626 à 1631 à
Cologne. Il fut arrêté en 1631 avec d'autres citoyens influents, mais le procès
fut interrompu très rapidement.
Le 28 juin 2012, le Conseil
municipal de Cologne a publié une résolution pour disculper Katharina Henot et
les autres victimes de la persécution de sorcières à Cologne.
Source : Wikipedia (en)
Hester Jonas
Hester Jonas (autour 1570 - 24
décembre 1635) était une sage-femme, exécutée pour sorcellerie. Elle fut connue
comme la Sorcière
de Neuss.
Hester Jonas déménagea à Neuss
après son mariage avec le meunier Peter Meurer. Là elle commença à souffrir de
chocs épileptiques sévères. Elle travailla comme sage-femme, mais était aussi
familiarisée avec l’herboriste, particulièrement en ce qui concerne la
mandragore.
À la suite de rumeurs publiques
croissantes, Hester Jonas avait la réputation d'être une sorcière, les
autorités furent forcées de faire quelque chose. En novembre 1635 (à l'âge
d'environ 64 ans) elle fut arrêtée, examinée et torturée pour sorcellerie. La
cour du Maire de Neuss l’accusa d'avoir affaire avec le diable.
Aux auditions des 15 et 22
novembre 1635, Hester Jonas nia les charges. Les 19 et 20 décembre elle subit
alors la torture : assise sur une chaise renforcée de clous pointus pendant
presque trois heures.
Sous la torture, elle fit une
fausse confession. Elle avoua la fornication avec un homme noir nommé
"Hans Beelzebub" et avoir porté préjudice à des personnes et des
animaux en utilisant de la magie noire.
La nuit même, elle parvint à
échapper, mais fut rapidement capturée. Hester Jonas revint sur sa confession,
mais sa résistance se brisa lorsqu’elle fut violemment fouettée le jour
suivant. Elle avoua toutes les charges et la cour la condamna à mort par
décapitation.
Le 24 décembre 1635, elle fut
décapitée. Par la suite son corps fut brûlé et ses cendres furent répandues aux
quatre points cardinaux.
Les transcriptions entières de
son procès sont toujours disponibles aux archives de la ville de Neuss.
Source : Wikipedia (en)
Johannes Junius
Johannes Junius (1573 - 6 août
1628), maire de Bamberg, fut condamné pour sorcellerie. Il écrivit une lettre à
sa fille de la prison tandis qu'il attendait son exécution.
Johannes Junius devint maire en
1608 et le resta jusqu'à son arrestation, qui intervint peu de temps après que
sa femme ait été exécutée pour des charges similaires. Il fut impliqué par
d'autres victimes de procès qui étaient particulièrement nombreux à Bamberg, où
cinq maires furent condamnés au bûcher. Les documents de la cour décrivent
comment Junius avait d’abord nié les charges puis exigé d’être confronté aux
témoins. Il continua à nier toute participation après presque une semaine de
torture : application de vis moletée, des sévices aux pieds et le strappado. Il
avoua finalement le 5 juillet 1628 et fut publiquement brûlé un mois plus tard.
Dans sa confession, Johannes
Junius relata qu’en 1624, tandis que ses finances étaient mauvaises, il fut
séduit par une femme qui s’avérait être un succube et qui menaça de le tuer à
moins qu'il n'ait renoncé à Dieu. Johannes Junius commença par refuser, mais
d’autres démons l’attaquèrent, le convaincant d’accepter le Diable comme son
Dieu. Il prit le nom de Krix accompagné de Füchsin son familier ("la Renarde"), et devint
allié avec Satan comme un certain nombre d’autres citoyens qui l’en
félicitèrent. Ensuite il suivit régulièrement les Sabbats, auquel il se rendait
à l'arrière d’un monstrueux chien noir volant. Il suivit une messe noire à
laquelle Beelzebub fit une apparition. Bien que des sorcières et démons
familiers lui avaient commandé de tuer des enfants en leur nom, il fut
incapable d'exécuter ce sacrifice, pour lequel ils le battèrent. Cependant, il
reconnut avoir sacrifié son cheval et enterrer une hostie.
Lettre à sa fille
Le 24 juillet, peu de temps avant
son exécution, Johannes Junius écrivit une lettre à sa fille, Veronica. Dans la
lettre il se défendit de son innocence, prétendant que ceux qui portaient
témoignage contre lui priaient secrètement pour son pardon, se rappelant
l'horreur de la torture qui lui fut infligée par son beau-frère et trois
d'autres, et dont ses mains tremblaient toujours au moment où il écrivait cette
lettre. Il dit aussi que d'abord il avait essayé de faire une confession dans
laquelle il ne pouvait pas identifier les autres sorcières, mais avait été
forcé de donner des noms sous la menace de nouvelles tortures. La lettre commence
: "Cent mille bonnes nuits, ma fille chèrement aimée Veronica," et à
la fin "la Bonne
nuit, à votre père Johannes Junius qui ne vous verra jamais plus."
Quelques détails de la lettre
Cent mille bonnes nuits, fille
chèrement aimée Veronica. Innocent je suis entré en prison, innocent j’ai été
torturé, innocent je vais mourir. Quiconque entre en prison pour sorcellerie
doit devenir un sorcier ou être torturé jusqu'à ce qu'il invente quelque chose
et – Dieu ait pitié de lui - ….. Je vous dirai comment cela m’est arrivé. Quand
je fus mis à la torture la première fois, le docteur Braun, le docteur
Kotzendorffer et deux docteurs étranges étaient là. Alors le docteur Braun me
demande, " Parent, comment se fait-il que vous soyez là ?", je
réponds, "Par le mensonge, par le malheur." "Ecoutez,"
dit-il, "vous êtes un sorcier ; l'avouerez-vous volontairement ? Sinon,
nous ferons venir des témoins et le bourreau pour vous." J'ai dit "je
ne suis aucunement un sorcier, j'ai la conscience pure ; même s'il y a mille
témoins, je ne suis pas anxieux, mais j'entendrai volontiers ces témoins."
Maintenant le fils du chancelier se met devant moi ... et après Hoppfen Elss.
Elle dit m’avoir vu danser sur la Haupts-moor ... j'ai répondu : "je n'ai pas
renoncé à Dieu et ne le ferai jamais - Dieu m’en est témoin…. Et ensuite vint
aussi - Dieu dans le Ciel ait pitié - le bourreau et il met les vis moletées
sur moi, les deux mains attachées ensembles, pour que le sang s’écoule par les
ongles, pour que pendant quatre semaines je ne puisse pas utiliser mes mains,
comme vous pouvez le voir à l'écriture... Ensuite ils m'ont déshabillé puis lié
les mains derrière moi et m’ont soulevé. Alors j'ai pensé que ma vie arrivée à
son terme ; huit fois ils me hissèrent et me laissèrent tomber, dans une agonie
épouvantable....
C'est arrivé vendredi 30 juin et
avec l'aide de Dieu j'ai supporté la torture. Quand enfin le bourreau m'a
ramené à la prison, il m'a dit : "monsieur, je vous en prie, de grâce
avouez quelque chose, car vous ne pourrez pas supporter la torture à laquelle
vous serez soumis ; et même si vous supportiez cela, vous ne vous échapperez
pas, pas même si vous étiez un comte, et la torture se poursuivra l’une après
l'autre jusqu'à ce que vous disiez que vous êtes un sorcier."...
Et alors j'ai prié, comme depuis
que j'étais dans cette situation misérable, qu’on me donne un jour pour
réfléchir et un prêtre. On m’a refusé le prêtre, mais on m’a donné le temps
pour réfléchir. Maintenant, mon cher enfant, vois dans quelle situation je me
trouve. Je dois dire que je suis une sorcier alors que je ne le suis pas, -
dois maintenant renoncer à Dieu alors que je ne l'ai jamais fait auparavant.
Jour et nuit je suis profondément troublé, mais enfin une nouvelle idée m’est
venue. Je ne serais plus inquiet, mais puisqu’on ne m'a donné aucun prêtre avec
qui je puisse prendre conseil, je penserai seul et le dirai. Il serait sûrement
mieux que je le dise avec ma bouche et mes mots, bien que je n'ai rien fait ';
et ensuite j'avouerai au prêtre et laisserai ma confession pour ceux qui me
contraigne à la faire. ... Et alors j'ai fait ma confession, comme suit ; mais
tout n’était que mensonge.
Maintenant suit, mon cher enfant,
ce que j'ai avoué pour échapper l’angoisse d’une horrible torture que je ne
peux supporter plus longtemps.
....
Alors j'ai dû dire les gens que
j'avais vus [au Sabbat]. J'ai dit que je ne les avais pas reconnus. "Vous
vieux fripon, devrtais-je vous envoyer le bourreau. Dites - n'était-ce pas le
Chancelier là ?" Donc j'ai dit oui. "Qui en plus ?" Je n'ai
reconnu personne. Donc il a dit : "prenez une rue après l'autre ;
commencez au marché, sortez dans une rue et en arrière dans la suivante."
J'ai dû nommer plusieurs personnes. Et alors vint la grande rue. Je ne
connaissais personne. J’ai dû nommer huit personnes. Alors le Zinkenwert - une
personne plus. Puis le pont au dessus du Georgthor, des deux côtés. Ne
connaissais personne de nouveau. Est-ce que je connais une personne dans le
château ? Qui que ce soit, je devrais parler sans crainte. Et ainsi ils m'ont
demandé toutes les rues, même si je ne pouvais et ne savait dire. Donc ils
m'ont donné au bourreau, lui ont dit de me déshabiller, me raser partout et me
mettre à la torture. " Le fripon en connaît un au marché, qu’il voit
quotidiennement mais ne sait pas encore que c’est lui. "En cela ils
voulaient dire Dietmery : donc j'ai dû le nommer aussi.
Alors j'ai dû dire quels crimes
j'avais commis. Je n'ai dit rien.... "Hissez le fripon !" Donc j'ai
dit que je devais tuer mes enfants, mais j'avais tué un cheval au lieu de cela.
Cela n'a pas aidé. J'avais aussi pris une hostie et l'avais profanée. Quand je
l'eu dit, ils me laissèrent en paix.
Maintenant mon cher enfant, ici
vous avez toute ma confession, pour laquelle je dois mourir. Ce n’est que pur
mensonge et des choses inventées, Dieu aidez-moi. J'ai été forcé de dire cela
par la crainte de la torture dont on m’a menacée au-delà de ce que j'avais déjà
supporté. Car ils ne s'arrêtent jamais avec la torture avant que l'on n'avoue
quelque chose ; on ne peut jamais être bon, on doit être un sorcier. Personne
ne s'échappe, même s’il est comte....
Mon cher enfant, tenez cette
lettre secrète pour que les gens ne le trouvent pas, autrement je serai torturé
impitoyablement et les geôliers seront décapités.... Mon cher enfant, paie cet
homme un schilling... j'ai pris plusieurs jours pour écrire ceci : mes mains
sont toutes deux meurtries. Je suis dans une triste situation....
La bonne nuit, pour votre père
Johannes Junius qui ne vous verra jamais plus. Le 24 juillet 1628.
[Et sur la marge de la lettre il
a ajouté :]
Mon cher enfant, six ont avoué
contre moi : le Chancelier, son fils, Neudecker, Zaner, Hoffmaisters Ursel et
Hoppfen Else - tous faux, sous la contrainte, comme ils m'ont tous dit et ont prié
pour obtenir mon pardon pour l'amour de Dieu avant qu'ils ne soient
exécutés.... Ils ne connaissaient rien que bonté en moi. Ils ont été forcés de
le dire, de même que je l’ai été moi-même.
Source : Wikipedia (en)
Katharina Paldauf
Katharina Paldauf (née aux
environs de 1625 à Fürstenfeld - mort probablement le 23 septembre 1675), née
Fondell, était la femme du gardien du Château de Riegersburg et la principale
victime du procès de Feldbach (1673-1675). Connue aussi comme "la sorcière
des fleurs" à Riegersburg.
À 20 ans, Katharina Paldauf entra
au service d'Elisabeth Katharina Freifrau von Galler (+ 1672), propriétaire du
Château de Riegersburg. Là, elle rencontra son mari Johann Simon Paldauf, qui
était employé par la "méchante Liesl" comme gardien du château. Le
couple avait au moins trois enfants : Katharina, Anna et Ferdinand.
Au printemps 1675, quand
Katharina eut environ 50 ans, elle fut accusée d'avoir manipulé le temps et
participé à des Sabbats, arrêtée et incarcérée à Feldbach. Quoiqu'elle ait
initialement nié les accusations, elle avoua sous la torture et dénonça
d'autres personnes qui participaient aux Sabbats. Elle fut reconnue coupable et
condamnée à mort. Elle est probablement morte le 23 septembre 1675 après avoir
été tuée puis brûlée.
Source : Wikipedia (en)
La famille Pappenheimer
La Famille Pappenheimer
(morte en 1600) fut jugée et exécutée pour la sorcellerie en Bavière. On
considère son procès et son exécution comme la pire qui ait eu lieu en Europe.
Son cas est pris comme un exemple de torture utilisée aux procès de sorcière,
et est exceptionnellement bien documenté.
La famille Pappenheimer était
composée du père Paulus, de la mère Anna, des fils Jacob (parfois appelé
Michel), Gumpprecht et Hoel âgé de 10 ans (parfois appelé Hansel). La famille
appartenait à la classe inférieure de la société allemande proche des mendiants
de Swabia. Pappenheimer était un surnom, le nom réel était Pämb ou Gämperle.
Les membres furent dénoncés par
un voleur et arrêtés au milieu de la nuit, jetés hors de leurs lits et amenés à
la prison, accusés d'avoir aidé le voleur pour l'assassinat de femmes enceintes
dans le but était de faire des bougies de leurs fœtus non baptisés.
Sur l'ordre du Duc Maximilian I
(Électeur de Bavière), ils furent conduits à Munich et soumis à une torture si
férocement qu'ils avouèrent tout ce qu’on leur demanda. Ils furent rendus
responsables de tous les crimes non résolus en Bavière et avouèrent des
centaines de vols et de meurtres. Ils confessèrent la sorcellerie et
dénoncèrent plus de quatre cents complices. Parfois, la torture était si
douloureuse qu'ils mentionnaient jusqu’à quatre-vingt-dix-neuf noms d’un coup
pour que leur soit accordée une pause.
Les parents et les fils aînés
furent exécutés ensembles avec deux autres hommes. Leurs corps furent déchirés
six fois avec des fers. Les seins de la mère Anna furent découpés et on en
frictionna les visages de ses fils adultes avant de les enfoncer dans leurs
bouches. Les squelettes des hommes furent cassés sur la roue, le père fut
soumis à l’empalement sur une pique et finalement, tous furent brûlés vifs.
Tout cela eut lieu devant le plus jeune fils, Hoel, alors âgé de dix ans, qui
devait être témoin de l'exécution de sa famille ; il fut amené sur le cheval du
shérif, qui devait noter ses réactions. En décembre 1600, encore six personnes
furent brûlées à Münich, parmi eux, Hoel.
L'historien Joseph Hormayr, Baron
zu Hortenburg fournit un extrait détaillé d'une vieille chronique dépeignant
ces événements dans l'édition de 1844 "de Taschenbuch für die
vaterländische Geschichte", pages 331-332 :
« À Munich le 29 Juillet
1600, six personnes ont été exécutées dans la façon suivante : le vagabond et
mendiant Paul Gamperl a été empalé, sa femme a eu les seins coupés puis enfoncés
dans la bouche de ses deux fils aînés. De plus, deux autres hommes et associés
ont été exécutés et tous les six ont été pincés avec des tenailles rougies par
le feu. Leurs bras ont été cassés sur la roue et ils ont été ensuite brûlés
vifs.
Ils avaient avoué leur
consécration au Diable et son aide, en particulier en faisant un baume
diabolique et magique, avoir contribué à la mort d'au moins 400 enfants et plus
de 50 vieillards par application de ce baume. Paul Gamperl fut condamné pour
avoir été responsable de 44 meurtres ; les six furent condamnés pour 74
meurtres. De plus, ils furent chargés de beaucoup d'actes de vol et de
cambriolages nocturnes, où ils pillaient des maisons et tuaient les occupants.
Ils avaient aussi, selon les charges, mis le feu à des divers hameaux et places
du marché, principalement pour chaparder les marchandises dans la confusion qui
s'ensuivait. Aussi, ils provoquèrent le mauvais temps, tuèrent des vaches dans
les champs, pillèrent des églises et vendirent aux Juifs des hosties.
Les 27 Novembre 1600 ce fut le
tour d’une autre la bande à être exécutée : une mère et ses deux filles, ainsi
que deux autres hommes. Le dernier à être exécuté fut le fils de 12 ans de Paul
Gamperl, qui entre temps avait été baptisé et avait donné le nom de Cyprian.
Cependant, cela ne l’aida pas ; il fut d'abord étranglé puis son cadavre fut
brûlé. Les cinq autres furent brûlés vifs. Cyprian fut condamné et exécuté pour
avoir commis huit meurtres. Les membres du groupe, soumis à la torture,
reconnurent avoir contribué à la mort de plus de 400 enfants, par moyen de la
sorcellerie et 101 autres meurtres en plus.
Source : Wikipedia (en)
Anna Roleffes
Anna Roleffes (vers 1600 - 30
décembre 1663), fut exécutée pour sorcellerie dans Braunschweig (Brunswick).
Son procès, traduit en anglais et publié en 2006, est un exemple parfait de
procès inquisitoriale.
Tempel Anneke naît à Harxbüttel,
dans le Brunswick en l'Allemagne en 1600. Peu connaissait son enfance sauf
qu'elle avait appris son métier de sa mère, qui avait travaillé chez un
barbiers-chirurgiens. Elle avait au moins deux frères, Heinrich Roleffes de
Wenden et Valentin Roleffes de Rohe.
Son surnom venait d'un pub
appartenant à l’église et appelé Tempel Hof. Le patron du pub s’appelait aussi
Tempel, Tempel Hans (très probablement aussi un surnom). Il est possible
qu'Anne, ayant fournis ses services à l'église ou au pub, est héritée de ce
surnom comme le patron du pub, mais rien ne l’affirme.
Anne se maria à Hans Kage et
devint veuve en 1641, son mari fut tué lors d'une bataille pendant la guerre de
Trente ans. Pauvre, elle vécut avec son fils, Hans Kage jr à Harxbüttel.
Tempel Anneke était l'accusée
type pour un crime de sorcellerie : veuve, pauvre, femme et ayant une personne
à charge. Cependant, elle apparaît comme une figure beaucoup plus complexe et
controversée. Elle était particulièrement intelligente et connaissait ses
droits, avait tendance à être franche, savait lire et possédait des livres.
Elle avait aussi acquis des compétences médicalement et la connaissance des
herbes médicinale de sa mère.
Elle fut mise en accusation pour
maléfice. Aucune preuve avant la torture indiqua qu'Anneke était une sataniste
qui pensait qu'elle faisait le travail pour le diable, bien qu'elle fut
reconnue coupable tant pour maléfices que pour satanisme.
Elle fut exécutée par
décapitation et son corps fut brûlé le 30 décembre 1663, seulement six mois
après son arrestation. Les documents suggèrent que les enquêteurs ont rassemblé
des allégations contre elle pendant une année entière et aient dû utiliser la
torture telle que la Caroline
pour y parvenir.
Source : Wikipedia (en)
Maria Renata Saenger von Mossau
Maria Renata Saenger von Mossau
(1680 - juin 1749) était une nonne exécutée pour hérésie, sorcellerie,
apostasie et satanisme.
Renata était installée au couvent
d'Unter-Zell en Bavière en 1699 et était connue pour sa grande piété. Elle fut
nommée Mère supérieure en 1740.
En 1746, une des nonnes, Cecilia,
fut affligée de convulsions et prétendit être possédée par des démons et des
poltergeists. Plusieurs nonnes souffrirent alors d'attaques hystériques. Une
d'entre elles mourut, après qu’elle ait désigné Renata comme un sataniste et
sorcière.
L'église pratiqua alors un
exorcisme au couvent, pendant lequel des nonnes se roulèrent par terre, «
hurlèrent et essayèrent de mordre comme des chats fous ». Une perquisition dans
la chambre de Renata permit de découvrir des poisons, des onguents et des robes
étranges. Renata avoua à un confesseur bénédictin qu'elle était un sataniste et
une sorcière. Cela aurait commencé en 1687, à l'âge de sept ans, quand elle
avait juré à Satan. A douze ans, elle serait devenu une prostituée et auraient
appris la magie et à mélanger des poisons. En 1694, Maria fut baptisée à une
masse noire et en 1699, entra au couvent pour combattre "les jeunes
épouses du Christ." Elle avoua être une habile chimiste et préférait le
poison Aqua Tofana développé par Giulia Tofana à Naples. Elle dit qu'elle était
pleine de remords mais l'église la jugea malgré tout coupable de sorcellerie,
d'hérésie, d'apostasie et de satanisme. Elle fut livrée aux autorités
séculaires pour être exécutée. Elle fut décapitée et brûlée en juin 1749.
Source : Wikipedia (en)
Anna Schnidenwind
Anna Schnidenwind, née Trutt
(1688 a Wyhlen - 24 avril 1751 a Endingen am Kaiserstuhl), fut une de dernières
personnes en Allemagne et en Europe à être exécutée en public pour sorcellerie.
C’est à cause d’un feu
dévastateur à Wyhlen le 7 mars 1751 et qui détruisit la plupart du village
qu’est à l’origine du procès en sorcellerie. En effet une paysanne de 63 ans,
Anna Schnidenwind, fut accusée d'avoir provoqué l'incendie criminel par un
pacte avec le Diable.
On la jugea coupable et la
condamna à mort. Elle fut brûlée le 24 avril 1751 à Endingen am Kaiserstuhl ,
dans le Breisgau après avoir été préalablement étranglée.
Source : Wikipedia (en)
Anna Maria Schwegelin
Anna Maria Schwegelin (ou
Schwägelin) (1729-1781) a longtemps été considéré comme la dernière personne
être exécuté pour la sorcellerie en Allemagne.
Anna Maria Schwegelin est née
dans la pauvreté près de Kempten im Allgäu en Bavière et servait comme
domestique. En 1751, un protestant fut employé dans la même maison comme un
cocher et se convertit à la foi catholique. Anna Maria Schwegelin essaya de
l'en empêcher. Elle alla même jusqu’à abandonner sa foi catholique pour
l’épouser, mais les plans de mariage furent interrompus. En 1769, elle se
blessa à la jambe et en 1770, elle fut mise à l’assistance publique. Les soupçons
qui pesaient sur elle et le cocher, sa participation dans le satanisme ont mené
à son arrestation. Elle avoua librement avoir fait un pacte avec le Diable. On
la jugea coupable et la condamna à être exécutée le 11 avril 1775. En juillet
1775, cependant, le cas semble avoir été oublié de la justice et Anna Maria
Schwegelin demeurera en prison où elle mourut de causes naturelles en 1781.
On a longtemps cru que cette
sentence avait été effectuée faisant d’Anna Maria Schwegelin la dernière
personne exécutée pour la sorcellerie en Allemagne. Cependant en l’absence
d’exécution, cette triste distinction appartient à Barbara Zdunk.
Source : Wikipedia (en)
Dorothée Elisabeth Tretschlaff
Dorothée Elisabeth Tretschlaff
(1686 - Gerswalde, le 14 février 1701) fut la dernière personne à avoir été
exécutée pour sorcellerie dans l'état de Brandenburg.
Dorothée Elisabeth Tretschlaff
était employée comme domestique. Elle avoua qu'elle avait fait un pacte avec le
Diable et qu'il l'avait visitée régulièrement pour des relations sexuelles sous
la forme d'une mouche. Le Diable devait lui fournir de l'argent. Le cas tourna
autour de ses relations présumées avec le Diable. On la jugea coupable de
sorcellerie et exécutée par décapitation. La sentence fut critiquée. Plus tard
la même année, le monarque publia une enquête pour demander si le procès avait
été correct ; Dorothée Elisabeth Tretschlaff ayant été décrite comme diminuée
et suicidaire.
Source : Wikipedia (en)