Mary Bateman
Mary Bateman (1768 - le 20 mars
1809) connue comme la " Sorcière du Yorkshire ", fut exécutée pour
meurtre au début du 19ème siècle.
Née dans une ferme à Asenby dans
le Nord du Yorkshire, elle devint domestique à Thirsk, dans le Nord du Yorkshire.
Pendant les années 1780, elle devint une petite voleuse et un maître en
duperie ; ce qui convainc beaucoup de ses victimes qu’elle possédait des
pouvoirs surnaturels. Vers la fin du siècle, elle devint une diseuse de bonne
aventure à Leeds et prescrivait des breuvages magiques qui servaient aussi bien
contre le mauvais alcool que comme médicaments.
En 1806, William et Rebecca
Perigo se rapprochèrent de Mary Bateman parce ce qu'ils croyaient être sous
l’emprise d’un charme après que Rebecca se soit plainte de douleurs de poitrine
et ait demandé son aide pour lever la malédiction. Pendant les mois suivants,
Mary Bateman les alimenta avec du pouding au poison moyennant finance. Tandis
que Rebecca mangeait régulièrement du pouding, son mari était incapable d’en
manger plus d'une cuillerée. La santé de Rebecca empira cependant et finalement
elle mourut en mai 1806. William Perigo continua à la payer pendant plus de
deux ans jusqu'à ce qu'il découvre un "des charmes" que lui et sa
femme avaient reçus de Bateman sur un journal ; il alla chez les autorités qui
arrêtèrent Mary Bateman le jour suivant après que William l'ait séduite à une
réunion.
Bien qu'elle ait proclamé son
innocence, des poisons ainsi que beaucoup d'affaires personnelles appartenant à
ses victimes incluant le couple de Perigo furent découverts à son domicile. En
mars 1809, elle fut jugée à York et reconnue coupable de fraude et du meurtre
de Rebecca Perigo. Condamnée à mort, Mary Bateman essaya d'éviter son exécution
en prétendant qu’elle était enceinte, mais un examen physique le réfuta. Elle
fut finalement pendue avec deux hommes le 20 mars 1809. Après son exécution,
son corps fut exposé en place publique et des bandes de sa peau furent vendues
comme charme magique pour parer le mauvais alcool.
Source : Wikipedia (en)
Roger Bolingbroke
Roger Bolingbroke (mort le 18
novembre 1441) était un ecclésiastique astronome, astrologue, maître et
nécromancien. Il prospéra dans la première moitié du 15ème siècle. Il fut
reconnu coupable et exécuté pour sorcellerie et trahison contre la personne
d'Henry VI Roi d’Angleterre.
Roger Bolingbroke était une
personne de grande intelligence. Il faisait partie de la maison d'Humphrey de
Lancaster, Duc de Gloucester et était le clerc personnel d’Eléonore Cobham,
l’épouse du Duc.
Roger Bolingbroke était le mieux
connu des trois savants impliqués dans "la conspiration" pour
provoquer la mort de Roi Henry VI. Il fut décrit comme un « grand savant en
astronomie » et « de renommée mondiale ».
En octobre 1440 lui et Thomas
Southwell produisirent un horoscope pour Eléonore Cobham qui prévoyait la mort
de Roi Henry VI, un événement, qui, s'il devait arriver, aurait signifié que le
Duc serait devenu le Roi et Eléonore sa Reine.
Naturellement, quand le Roi fut
mis au courant de cette prédiction, il n’apprécia guère. Le Conseil du Roi
accusa Roger Bolingbroke, Thomas Southwell et un autre, John Home (ou Hum), de
conspiration pour tuer le Roi avec pratique de la nécromancie.
En plus de ces savants, une femme
Margery Jourdemayne fut aussi impliquée. Margery Jourdemayne, connue comme
"la Sorcière
de l’œil", fut associée à cette conspiration pour avoir fourni des charmes
et des breuvages magiques. Elle et Roger Bolingbroke furent les deux seuls à
être exécutés pour leur participation dans l'affaire.
Le 23 juillet 1441, Roger
Bolingbroke fur présenté devant les autorités ecclésiastiques et à la St Paul’s Cross de
Londres, où il confessa publiquement que ses actions n'étaient pas compatibles
avec le Christianisme et qu’il regrettait ses activités diaboliques.
Peu après Roger Bolingbroke
comparut devant le Conseil du Roi et fut accusé de trahison aussi bien que de
sorcellerie. À ce point il accusa sa maîtresse, Eléonore Cobham, comme ayant
dirigé ses actions.
Le 18 novembre 1441, Roger
Bolingbroke fut transféré à la
Tour de Londres Guildhall. Les commissaires du Roi le
déclarèrent coupable de divers crimes perfides. Il fut le jour même, à Tyburn,
pendu, étiré et démembré. Sa tête fut accrochée sur le Pont de Londres et son
corps démembré fut éparpillé dans tout le pays.
Source : Wikipedia (en)
Elizabeth Clarke
Elisabeth Clarke (c. 1565-1645)
fut la première femme persécutée par le Général Witchfinder, Matthieu Hopkins
en 1645 dans l'Essex. Elle fut accusée de sorcellerie par le tailleur local
John Rivet. Des magistrats locaux nommèrent John Stearne et Hopkins pour
l’examiner. Cela mena à de nouvelles accusations et à près de 200 exécutions.
Elle était âgée de 80 ans avec un
seul pied, qui avoua après la privation de sommeil de plusieurs nuits. Elle fut
pendue.
Rebecca West, la fille d'Anne
West (une autre accusée), témoigna contre elle en échange d'un sursis.
Source : Wikipedia (en)
Eléonore Cobham ou Eléonore de Gloucester
Eleonore, née Eleonore Cobham,
Duchesse de Gloucester (c.1400 - 7 juillet 1452), fut la maîtresse et la
seconde épouse de Humphrey de Lancastre, Duc de Gloucester. Accusée de
sorcellerie, elle fut emprisonnée pour trahison et nécromancie en 1441.
Aux environs de 1422, Eléonore
devint Dame de compagnie de Jacqueline de Hainaut qui, divorcée de Jean IV de
Brabant, s'était enfuie en Angleterre en 1421. En 1423, Jacqueline épouse le
Duc de Gloucester, Humphrey de Lancastre, le plus jeune fils du Roi Henri IV
d'Angleterre, lequel, depuis le décès de son frère ainé, Henri V d'Angleterre
était le protecteur d'Henri VI d'Angleterre.
Gloucester se rendit en France
pour prendre possession des territoires de son épouse. À son retour en
Angleterre, en 1425, Eléonore devint sa maîtresse. Le Duc fit annuler son mariage
et épousa sa maîtresse. Eléonore était « belle, intelligente et ambitieuse » et
Humprey, « cultivé, épicurien et illustre».
Les années qui suivirent, ils
furent le centre d'une cour modeste mais non moins flamboyante au Palais de
Greenwich. Ils étaient entourés de poètes, de musiciens, de professeurs, de
médecins, d'amis et d'acolytes. En novembre 1435, Gloucester partageait
l'ensemble de ses territoires avec Eléonore et six mois plus tard, en avril
1436, en robe de Duchesse, elle fut reçue « dame de la jarretière ».
En 1435, le frère aîné de
Gloucester, Jean de Lancastre, Duc de Bedford, mourut, faisant de Gloucester un
prétendant au trône. Gloucester a également revendiqué le rôle de régent,
jusque-là occupé par son frère, mais le conseil s'y opposa. Son épouse,
Eléonore, eut une certaine influence à la cour et semble avoir été appréciée
par Henri VI d'Angleterre.
Procès et emprisonnement
Eléonore consultait des
astrologues pour tenter de connaître l'avenir. Les astrologues, Thomas
Southwell et Roger Bolingbroke prédirent qu'Henri VI d'Angleterre contracterait
une maladie fatale en juillet ou en août 1441. Lorsque cette rumeur parvint aux
oreilles des défenseurs du Roi, ils consultèrent à leur tour des astrologues
qui ne trouvèrent pas de telles funestes destinées pour leur Roi. Un réconfort
pour le Roi qui avait été ébranlé par ces commérages. Ils remontèrent jusqu'à
la source de la rumeur en questionnant Southwell, Bolingbroke et John Home (le
confesseur particulier d'Eléonore). Ils arrêtèrent Southwell et Bolingbroke au
motif de "trahison nécromancienne". Bolingbroke livra le nom
d'Eléonore comme instigatrice de la rumeur, ce qui conduisit à son arrestation
et son jugement. Les accusations la concernant furent probablement tronquées et
exagérées pour contrer les ambitions de son mari.
Eléonore réfuta la plupart des
accusations, mais confessa avoir pris certaines potions de Margery Jourdemayne
pour l'aider à concevoir un enfant. Eléonore et ses "conspirateurs"
furent déclarés coupables. Southwell périt dans la tour de Londres, Bolingbroke
fut pendu et écartelé et Jourdemayne fut brûlée sur le bûcher. Eléonore dut
faire une pénitence publique à Londres, dut divorcer de son mari et fut
condamnée à la prison à perpétuité.
En 1442, Eléonore fut emprisonnée
dans le château de Chester. En 1443, elle fut déplacée au château de
Kenilworth. Par la suite, elle fut écrouée sur l’île de l'Homme et, finalement,
en mars 1449, au château de Beaumaris, (Anglesey) où elle mourut le 7 juillet
1452.
Source : Wikipedia
Thomas Doughty
Thomas Doughty (1545 - le 2
juillet 1578) était un noble, soldat, savant et secrétaire personnel de
Christophe Hatton. Son association avec François Drake, en 1577 pour s’emparer
du trésor de la flotte espagnole du Nouveau Monde, aboutit à un procès en cour
martiale pour trahison et son exécution pour sorcellerie.
Bien que les experts doutent de
la validité des charges, l'incident pose un précédent important : Selon
l’histoire de la Marine
anglaise, l'exécution de Thomas Doughty établit l'idée que le capitaine d'un
bateau était son maître absolu, indépendamment du rang ou de la classe sociale
de ses passagers.
Drake, Thomas Doughty et un
troisième homme, John Wynter quittèrent Plymouth, en 1577, pour un simple
voyage à Alexandrie. La mission réelle de Drake était de s’emparer du trésor de
la flotte espagnole dans le Nouveau Monde ; même s’il continua avec la pleine
connaissance des sanctions promises par la Reine Elisabeth
1ère, les trois hommes apparemment partagèrent la responsabilité du voyage mais
si Thomas Doughty assuma bientôt le rôle de commandant de l'expédition, une
situation qui causa des frictions entre Drake et Thomas Doughty.
Thomas Doughty transféra à Drake
les commandes d'un bateau portugais capturé, le Santa Maria renommé Mary. Les
tensions entre Drake et Thomas Doughty empirèrent quand Thomas Doughty attrapa
le frère de Drake, Thomas Drake, volant de la cargaison capturée par le navire.
Drake prit alors les commandes du Mary et réassigna Thomas Doughty aux
commandes du vaisseau amiral le Pelican pour compensation. Pendant le long
voyage à travers l'Atlantique, l'hostilité de Drake augmenta, alimentée par la
rancœur de son frère. Drake rétrograda finalement Thomas Doughty aux commandes
d'un minuscule navire de provision le Cygne. Cette insulte fut une de trop pour
Thomas Doughty qui se plaignit "au Capitaine Général."
Quand le Cygne fut séparé du
reste de la flotte pendant une sévère tempête, Drake accusa Thomas Doughty de
pratiquer la sorcellerie. Le 17 mai 1578, lors de la réunion de la flotte,
Drake et Thomas Doughty eurent une querelle ; Drake frappa Thomas Doughty et
ordonna qu’il fût lié au mât. Le 3 juin tant Thomas Doughty que son frère, John
Doughty furent consignés, leurs interdisant d’agir. Drake accusa Thomas Doughty
d'être "un prestidigitateur et une personne séditieuse" et son frère
d'être "un sorcier et un empoisonneur".
La flotte parvint à Puerto San
Julian, un port naturel en Patagonie dans la province de Santa Cruz en
Argentine le 20 juin. Le procès de Thomas Doughty commencé le 30 juin ; Drake
accusa Thomas Doughty de mutinerie et aussi de trahison. Thomas Doughty demanda
à être déferré devant une cour martiale et de retourner en Angleterre, mais
Drake refusa. Thomas Doughty exigea alors que Drake montre l’autorisation de la Reine lui permettant de
tenir une telle juridiction, mais Drake refusa à nouveau.
L'ensemble de preuves contre
Thomas Doughty furent référencés par l'aumônier de Drake, François Fletcher.
Les documents contiennent un certain nombre de déclarations par Thomas Doughty
qui avaient été faits sous le coup de la colère. Ces déclarations pouvaient
être interprétées comme séditieuses, mais pas suffisamment pour être jugé pour
mutinerie par une cour de justice. Il y avait deux pièces très dommageables :
le témoignage d'Edouard Bright, le charpentier du bateau et les révélations de
Thomas Doughty sur le vrai but de leur voyage à William Cecil, 1e Baron
Burghley, un avocat. Drake utilisa cette révélation comme une trahison envers la Reine Elisabeth.
Néanmoins, le jury n’admit que la culpabilité de mutinerie, rejetant la
trahison et donc l’exécution de Thomas Doughty.
Après l'obtention du verdict de
culpabilité, Drake convoqua le jury et produisit divers documents de la
noblesse anglaise sans pour autant produire la commission royale qu'il
prétendit avoir laissée à bord son bateau. Arguant que Thomas Doughty était une
menace pour sa vie et l'expédition en général, Drake exigea son exécution. Les
hommes y consentirent finalement mais certains à contrecœur. Thomas Doughty
suggéra d’être relâché une fois que la flotte ait atteinte le Pérou, mais Drake
refusa, prétendant que Thomas Doughty alerterait les Espagnols de leur mission.
John Wynter proposa de tenir prisonnier Thomas Doughty sur son bateau, le Elisabeth,
mais son retour précipité en Angleterre sans tirer profit du trésor espagnol
engendra la mutinerie de ses équipiers et le destin de Doughty fut alors
scellé.
Thomas Doughty demanda que lui et
Drake fussent reçus par la
Communion ensemble ; ce qui lui fut refusé. Le 2 juillet
1578, Thomas Doughty fut décapité pour trahison et sorcellerie. Aussitôt après,
Drake changea le nom de son vaisseau amiral du Pélican en The Golden Hind pour
honorer Christophe Hatton et faire oublier l'incident de Thomas Doughty.
La rumeur sur l’inimitié entre
Thomas Doughty et Drake prétendit que Thomas Doughty avait été intime avec la
femme de Drake, Mary ou que Thomas Doughty était un espion employé par Burghley
au cours du voyage. D’autres pensent que c’était un moyen pour Drake de faire
un exemple contre l'indiscipline de l'équipage ; ce qui ne fonctionna pas. En
janvier 1580, quand Drake s’échoua sur un récif de la Mer Celebes,
l'aumônier du bateau François Fletcher fit un sermon connectant leurs ennuis
avec la condamnation injuste de Thomas Doughty. Pour cette action, Drake
suspendit Fletcher de ses devoirs, l’enchaîna à une écoutille et prononça son
excommunication.
L’exécution de Thomas Doughty
continua de hanter Drake jusqu’à son retour en Angleterre. Là, John Doughty, le
frère le frère de Thomas Doughty, chercha à relancer l’affaire mais cela
avorta. Il y eut aussi des commérages sur la promotion inexplicable du
charpentier, Edouard Bright, à la position de maître sur le Marigold, qui fut
inévitablement vue comme un paiement pour falsifier son témoignage contre
Thomas Doughty. Drake ne fut jamais capable de produire des documents montrant
il avait clairement l'autorité pour agir comme il l’avait fait.
Source : Wikipedia (en)
Janet Douglas, Lady Glamis
Janet Douglas, Lady Glamis (morte
le 17 juillet 1537) était une noble écossaise faussement accusée de sorcellerie
et fut brûlée sous le règne de James V de l'Ecosse.
La famille de Douglas était loin
d'être favorisée par le Roi James V de l'Ecosse ; le frère de Janet, Archibald
Douglas, le 6ème Comte d'Angus, était le beau-père du Roi et Angus avait
emprisonné le jeune James. La haine de James pour Angus s'étendit à sa famille
entière, y compris Janet. Après que la fuite de James, en décembre 1528 Janet
fut interpelée pour trahison. Elle fut accusée avec d'autres d’apporter aux
partisans du Comte d’Angus à Edimbourg en juin. Par ailleurs, James l’appela
"notre lovittis Dame Jonat Douglas" dans une licence de 1529
autorisant elle et un co-accusé Patrick Charteris de Cuthilgurdy d’aller en
pèlerinage et d’être exempts de poursuites judiciaires.
Un récent historien, Jamie
Cameron, pense que cela est peu probablement car Janet était le suspect
principal d'un certain nombre de procès portant sur l’accusation d'empoisonnement
de son mari John Lyon, 6ème Lord Glamis qui était mort le 17 septembre 1528. Ce
cas fut abandonné et Janet fut libre d'épouser son deuxième mari, Archibald
Campbell de Skipness le deuxième fils d'Archibald Campbell, le 2ème
Comte d'Argyll à l'été 1532. Cependant le 17 juillet 1537 Janet fut reconnue
coupable de planification d'empoisonnement du Roi et de collaboration avec ses
frères, le Comte d'Angus et George Douglas.
James fit accuser Janet de
sorcellerie à son encontre, bien qu'il soit clair que les accusations étaient
fausses. Elle fut emprisonnée avec son mari (qui s’échappa, mais fut après tué)
dans un cachot souterrain du Château d'Edimbourg. C'était facile pour James
d'emprisonner Janet, mais en réalité sa condamnation fut plus difficile. Pour obtenir
"la preuve", James soumit les membres de famille de Janet et ses
domestiques à la torture. Janet fut reconnue coupable et condamnée au bûcher le
17 juillet 1537 sur l'esplanade du Château d'Edimbourg, que son jeune fils fut
forcé de voir.
Elle était la fille de George
Douglas, le Maître d'Angus et Elisabeth Drummond, la fille de John Drummond, 1e
1er Lord Drummond. Elle s’était mariée en premières noces à John Lyon, 6ème
Lord Glamis (1492-1528) avec qui elle eut :
- John Lyon, 7ème Lord Glamis
- George Lyon
- Marguerite Lyon
- Elisabeth Lyon mariée en
premier à John Forbes, Maître de Forbes ; mariée en 2ème à Thomas Craig de
Balnely ; mariée en 3ème à John Tulloch de Montcoffer ; mariée en 4ème à John
Abernethy.
Source : Wikipedia (en)
Dummy la sorcière de Sible Hedingham
Dummy la Sorcière de Sible
Hedingham (c. 1788 - le 4 septembre 1863) était le pseudonyme d'un homme âgé
non identifié qui fut la dernière personne à être accusée de sorcellerie en
Angleterre au 19ème siècle.
Habitant de longue date le petit
village agricole de Sible Hedingham, en Essex, Dummy était un sourd-muet qui
gagnait sa vie comme diseur de bonne aventure. En septembre 1863, Dummy fut
accusé par une fille d'ensorceler sa maison à Ridgewell et traîné à la taverne
du Cygne par une foule ivre. Jeté dans un ruisseau pour subir "l’épreuve
par l'eau", il fut par la suite sévèrement battu avant finalement d’être
incarcéré dans une maison de correction de Halstead où il mourut de pneumonie.
Après une enquête par les
autorités, Emma Smith et Samuel Stammers, instigateurs de l’affaire, furent
accusés de sa mort et jugés aux Assises de Chelmsford où ils furent condamnés à
un emprisonnement de six mois le 8 mars 1864.
Source : Wikipedia (en)
Bessie Dunlop of Lynn
Le 8 novembre 1576, la sage-femme
Bessie Dunlop, résidant à Lynne, dans le Dalry, fut accusée de sorcellerie.
Elle répondit à ses accusateurs qu'elle recevait ses prophéties ou
l'emplacement de marchandises perdues de Thomas Reid, un ancien officier dans
le Dalry qui mourut à la
Bataille de Pinkie 30 ans plus tôt. Elle dit qu'elle l’avait
d'abord rencontré en rentrant chez elle par le court Monkcastle et, qu’après
leur discussion il avait disparu par un trou dans un mur, apparemment trop
petit pour qu’une personne normale puisse s’y faufiler. Bessie rencontra aussi
le sorcier Laird d'Auchenskeigh près d’un arbre d'épine près de Monkcastle.
Elle dit qu'elle avait été formée
par un "familier" sur la façon de faire et d’utiliser des onguents
pour guérir le bétail et les gens. On a dit qu'elle avait guéri et conseillé
des gens pauvres. Comme "femme sage", ses efforts étranges finirent
par attirer l'attention de la justice. Ses capacités étaient plus apparentées
aux médiums actuels d'aujourd'hui avec une compréhension des herbes
médicinales, mais pour l’époque elle fut identifiée comme une sorcière
hystérique. Elle fut condamnée au bûcher et brûlée sur la Colline du Château
d’Edimbourg en 1576. D’autre disent qu’elle aurait été brûlée à Corsehillmuir,
près de Kilwinning.
Source : Wikipedia (en)
John Fian
Docteur John Fian alias
Cunninghame (mort le 16 décembre 1591) était un instituteur accusé et condamné
pour sorcellerie.
John Fian était l’instituteur de
Prestonpans, dans l'Est du Lothian. Il fut accusé avec Agnès Sampson et
d'autres personnes d’avoir levé des tempêtes pour faire couler la flotte qui
ramenait le Roi James VI d’'Ecosse et sa femme Anne du Danemark après leur
mariage à Oslo. Il fut arrêté et torturé, dans ce qui deviendra le plus
infamant des procès du Nord Berwick.
La torture que lui fut infligée
fut : arrachage des ongles, aiguilles plantées en lieu et place des ongles, le
Pilliwinks et la Botte. Il
fut finalement emprisonné au Castlehill à Edimbourg et condamné au bûcher. Son
exécution eut lieu le 16 décembre. Le coût de celle-ci était £ 5 18s 2d.
Source : Wikipedia (en)
Jeane Gardiner
Jeane Gardiner (morte le 26 mai
1651 à George Saint aux Bermudes) fut une des rares personnes à avoir été exécutée pour
sorcellerie dans les Antilles.
Jeane Gardiner était la femme de
Ralph Gardiner, d’Hamilton Tribe. Elle fut jugée par le Capitaine Josias
Fforster, Gouverneur et accusée d'avoir affecté une femme par magie ; elle
menaça de s’en prendre à Tomasin, une femme mulâtre, qui devint aveugle et
muette pendant 2 heures. Une autre femme, Anne Bowen, fut jugée avec elle.
Gardiner plaida non coupable. Un
jury de femmes fut nommé pour une fouille au corps : Mme Ellen Burrowes, Mme
Fflora Wood, Mme Eliz Stowe, Allice Sparkes, Eliz Brangman. Elle fut aussi
soumise à l'épreuve de l’eau et après avoir été "plongée deux fois dans la
mer... elle nageait et ne coulait pas". On la jugea donc coupable de
sorcellerie et elle fut condamnée à mort. Elle fut exécutée le lundi 26 mai
1651. Le destin d'Anne Bowen reste inconnu.
Dans la période de 1651-1696, 22
procès de sorcières eurent lieu aux Bermudes accusant 18 femmes et quatre
hommes et seulement cinq femmes et un homme furent exécutés.
Le procès contre Sarah Basset (ou
Sally Basset) en 1730 est aussi parfois compté parmi eux. La plupart d'entre
eux ont été tenus dans les années 1650 et l'accusation portait souvent sur des
maladies affligées à des esclaves par utilisation de magie. Ces procès
représentent probablement la majorité de procès tenus dans les Antilles, qui
n’étaient colonisées que par l'Espagne jusqu’à la fin du 17ème
siècle.
Source : Wikipedia (en)
Janet Horne
Janet Horne (morte vers juin
1727) fut la dernière personne à être exécutée pour sorcellerie en Ecosse.
Janet Horne et sa fille furent
arrêtées à Dornoch en Ecosse et emprisonnées sur les accusations de leurs
voisins. Janet Horne montrait des signes de sénilité et sa fille avait une
difformité des mains et pieds. Les
voisins accusèrent Janet Horne d'avoir utilisé sa fille comme un poney pour
aller voir le Diable, où elle fut ferrée par lui. Le procès fut conduit très
rapidement ; le shérif les jugea toutes deux coupables et les condamna au
bûcher. La fille réussit à s'échapper, mais Janet fut déshabillée, enduit de
goudron, promenée par la ville sur un baril et brûlée vive. Neuf ans après sa
mort les actes de sorcellerie furent abrogés en Ecosse et rendus illégaux.
Janet (ou Jenny) Horne était
aussi un nom générique pour les sorcières du nord de l'Ecosse à cette époque et
cela est difficile de déterminer quel fut le nom réel de cette femme.
Source : Wikipedia (en)
Margery Jourdemayne, "la Sorcière de l’oeil"
Margery Jourdemayne "la Sorcière de l'œil de Next
Westminster" (avant 1415 - le 27 octobre 1441) fut condamnée au bûcher
pour sorcellerie.
Entre juillet et septembre 1441,
Margery Jourdemayne fut arrêtée par les hommes du Roi et incarcérée à la Tour de Londres. Elle fut
reconnue coupable d'hérésie et de sorcellerie et condamnée au bûcher à
Smithfield.
Eléonore Cobham, Duchesse de
Gloucester, épouse d’Humphrey de Lancaster, Duc de Gloucester, fut accusée de
sorcellerie hérétique, avec quatre co-accusés. Trois d’entre eux étaient des
savants et des ecclésiastiques de la cour du Duc de Gloucester. Le quatrième
était Margery Jourdemayne, une femme de basse naissance, connue comme sorcière.
Humphrey était l'oncle du jeune roi Henry VI d'Angleterre et, si Henry mourait,
il devenait le successeur au trône.
Eléonore Cobham, Roger
Bolingbroke, John Hume (ou Home), Thomas Southwell et Margery furent accusés
d'utiliser la sorcellerie pour provoquer la mort d'Henry VI. Roger Bolingbroke
était un savant d'Oxford et le clerc personnel d'Eléonore. Thomas Southwell
était un médecin et un Canon de la Chapelle St. Stephen au Palais de Westminster,
Recteur de St. Stephen’s Walbrook à Londres et le vicaire de Ruislip. Hume
était le Canon de Hereford et de St. Asaph et l'aumônier et le secrétaire tant
d’Eléonore qu'au du Duc. Margery Jourdemayne, elle, était connue depuis
plusieurs années comme quelqu'un qui pouvait fournir des charmes et des
breuvages magiques utiles pour l'amour et pour provoquer une grossesse ou la
fin de celle-ci.
Pendant le procès de 1441, il fut
révélé que Margery Jourdemayne avait été détenue pendant quelques mois au
Château de Windsor dix ans auparavant pour une infraction non spécifiée
concernant la sorcellerie. En 1430, sept sorcières avaient été arrêtées à
Londres et accusées de vouloir la mort du jeune Roi Henry VI ; il est possible
que Margery fusse l’une de ces sept.
Le 9 mai 1432, Margery, avec le
Frère John Ashwell et John Virley, fut interrogée pour des accusations de
sorcellerie. Margery Jourdemayne fut libérée à la condition d’un bon
comportement futur et d’absence de pratique de sorcellerie.
Bien que l'on ne connaisse rien
de sa famille propre, on sait que Margery épousa William Jourdemayne. La famille de son mari était bien établie et
prospère dans le Middlesex yeomen au moins la fin du 14ème siècle.
Au début des années 1430, Margery
Jourdemayne semble avoir connu la société d'un certain nombre d'ecclésiastiques
respectés, de savants et de courtisans, ce qui était quelque peu
exceptionnellement pour la femme d'un vacher.
Eléonore Cobham admit lors de son
procès avoir longtemps utilisé les services de Margery Jourdemayne pendant une
dizaine d’années au moins. Eléonore Cobham déclara aussi qu'elle avait cherché
l'aide de Margery Jourdemayne pour tomber enceinte du Duc. Il est probable
qu'elle et d'autres dames de la
Cour étaient très versées dans la profession de Margery
Jourdemayne.
Il y a la preuve que d'autres
notables aient utilisé les compétences de Margery, comme Edmond Beaufort, le 2ème
Duc de Somerset, que l'on dit avoir consulté Margery Jourdemayne, en ce qui
concerne sa conduite et son destin pendant des combats. Elle lui aurait dit
qu'il serait défait et tué dans un château, mais tant qu'il combattrait en
campagne, il serait victorieux et protégé du mal.
Source : Wikipedia (en)
Ursula Kemp
Ursula Kemp ou Ursley Kempe alias
Gey (vers 1525 - 1582) était une femme avisée qui en 1582 fut accusée de
sorcellerie et pendue. Ursula Kemp fut aussi accusée après avoir apparemment
avoué d’utiliser des familiers pour tuer et apporter la maladie à ses voisins.
Ursula Kemp naît à St. Osyth,
dans l'Essex. C’était une femme avisée à laquelle ses voisins faisaient
fréquemment appel pour guérir divers maux et maladies. Elle avait déjà été
blâmée de provoquer intentionnellement la maladie et la mort mais en février
1582, elle fut finalement jugée pour sorcellerie à Chelmsford. A son procès,
plusieurs de ses voisins témoignèrent contre elle, faisant des déclarations à
Justice Brian Darcy. Avec son amie, Alice Newman, elle fut accusée de causer
les morts d'Edna Stratton et de deux enfants, Joan Thurlow et Elisabeth
Letherdale.
Son amie et voisine Grace Thurlow
témoigna que quand son fils Davy avait été malade, elle avait demandé l'aide
d’Ursula Kemp. Davy s’était temporairement remis de sa maladie et Grace Thurlow
avait cru qu’Ursula Kemp l'avait guéri. Quelque temps plus tard, Grace Thurlow
et Ursula Kemp discutèrent sur le soin à donner au bébé de Thurlow, Joan.
Cependant à quelques mois, Joan était tombée de son berceau et était morte la
nuque brisée. Quand Grace Thurlow devint boiteuse, elle demanda de nouveau
l'aide d’Ursula Kemp. Ursula Kemp consentit à la guérir pour 12 pennies. La
santé de Grace Thurlow s’améliora, mais cette dernière refusa de payer à Ursula
Kemp ses honoraires, disant elle ne pouvait pas se le permettre. Les deux
femmes se disputèrent et Ursula Kemp menaça de se venger de Grace Thurlow, qui
redevint boiteuse. Grace Thurlow témoigna que depuis cette querelle, elle ou
son fils avaient souffert. Elle blâma Ursula Kemp de la maladie de son fils, de
sa jambe boiteuse et de la mort de son bébé. Grace Thurlow s’en plaignit au
magistrat et une enquête suivit.
Alice Letherdale témoigna
qu’Ursula Kemp lui avait demandé du sable et qu'elle avait refusée, connaissant
Ursula Kemp d’être "une bête vilaine". La fille d’Alice Letherdale,
Elisabeth vit plus tard Ursula Kemp, qui "lui murmura". Quand
Elisabeth tomba malade et en mourut, Alice Letherdale blâma Ursula Kemp d'avoir
ensorcelé sa fille. Thomas, le fils de huit ans d’Ursula Kemp témoigna que sa
mère avait quatre esprits ou familiers. Il les décrivit comme un chat gris
appelé Tyffin, un agneau blanc appelé Tyttey, un crapaud noir appelé Pygine et
un chat noir appelé Jacke. Il dit qu'il avait vu que sa mère leur donné de la
bière et du gâteau et les laissait sucer son sang. Thomas dit qu'il était
présent quand Alice Newman avait rendu visite à sa mère. Il dit que sa mère
avait donné à Newman un pot de faïence, qu'il pensait contenir les familiers.
Des jours plus tard, il vit Alice Newman revenir dire à Ursula Kemp qu'elle
avait envoyé les familiers tuer un homme et sa femme.
Justice Brian Darcy dit qu’Ursula
Kemp lui avait fait une pleine confession. Ursula Kemp lui dit qu'environ dix
ans auparavant, elle avait eu elle aussi "des os boiteux". Elle était
partie chez une femme avisée qui avait dit à Ursula Kemp qu'elle avait été
ensorcelée et qu'elle devait se désensorceler elle-même. Elle recommanda à
Ursula Kemp un rituel fait entre autres d’excréments de porc. Ursula Kemp
exécuta le rituel et s'en remit. Deux femmes qu'elle connaissait lui
demandèrent son aide pour leurs os boiteux. Elle les aida en leur indiquant le
rituel et elles s’en remirent apparemment. Dès lors elle avait exécuté des
soins pour ses voisins. Elle reconnut avoir les quatre familiers que son fils
avait mentionnés. Elle dit que les deux familiers mâles tuaient les gens et
deux femelles apportaient la maladie et détruisaient le bétail. Ursula Kemp
avoua l'envoi de ses familiers rendre Grace Thurlow boiteuse et tuer Jeanne
Thurlow, Elisabeth Letherdale et sa propre belle-sœur. Elle nomma douze autres
femmes dont cinq furent pendues avec elle en 1582. Beaucoup d'accusés avouèrent
librement la pratique de la sorcellerie bien que leurs confessions les
conduisaient à la mort. Ursula Kemp fut pendue à Chelmsford en 1582.
En 1921, les squelettes de deux
femmes furent trouvés dans un jardin de St. Osyth par Charles Brooker, dont un
pourrait être celui de Kemp.
Source : Wikipedia (en)
Kate McNiven
Kate McNiven (morte à Monzie au
printemps 1715) aussi appelée Kate Nevin était une jeune infirmière qui servait
à la Maison
des Inchbrakie dans la paroisse de Monzie, près de Crieff en Ecosse au début
des années 1700. Elle fut une des dernières sorcières brûlées en Ecosse et la
dernière dans le Perthshire.
Elle était connue comme Kate
McNiven ou Kate Nevin. Son nom de famille en gaélique était Ní Chnáimhín, ce
qui se traduit par Nevin.
Kate McNiven vivait au village de
Monzie et était connue comme une guérisseuse et une prophétesse. Sa famille
venait de Muthill et Braco dans le Strathearn ; ce qui faisait d’elle une étrangère
dans la région.
En 1715 lors des chasses aux
sorcières, elle fut accusée de sorcellerie et fut par la suite forcée de se
cacher dans une caverne à côté du Shaggy Burn Stream, près du village de
Monzie. Cependant, après 3 semaines on la découvrit et elle fut condamnée à
mort. Elle subit la mort par le feu et la bourrée, près du Château Monzie. Kate
Nevin fut exécutée seulement 20 ans avant « l'Acte de sorcellerie » de 1735,
par lequel la pénalité pour pratiquer la sorcellerie fut réduite de la mort à
l'emprisonnement.
Il y a des doutes quant à
l'authenticité de cette histoire. Il fut rapporté par Louisa G. Graeme en 1903
bien qu’aucun rapport authentique n'ait existé. Toutefois John L. Wilson data
l'exécution à 1615 et nota que bien qu'il n'y ait aucun document sur son
exécution, la preuve écrite d'un procès pour sorcellerie en 1643 fait référence
à une sorcière à Monzie.
Avant que Kate McNiven soitt
brûlé, elle maudit le Laird de Monzie ainsi que le Village de Monzie lui-même.
Le nom de McNiven désigne de
nombreux endroits autour de Monzie incluant la Caverne de Nevin, Craig de
McNieven (le Rocher escarpé), l'Arbre du fantôme de Kate Nevin, la Pierre Nevin… La Pierre Nevin est une
grande pierre seule qui marque l'endroit où elle fut brûlée comme sorcière en
1715.
Après sa mort les Graemes
d'Inchbrakie incorporèrent les 3 croissants de lunes des Nevin sur le blason de
leur bouclier. Le blason des Graemes d’Inchbrakie peut encore être vu sur le
monument érigé à Inchbrakie sur le site de la maison originale qui fut démolie
en 1888.
Source : Wikipedia (en)
Agnes Sampson
Agnès Sampson (exécutée le 28
janvier 1591) était une guérisseuse écossaise reconnue comme sorcière. Aussi
connue comme "la Femme
Sage de Keith", Agnes Sampson a été impliquée dans les
procès pour sorcellerie du Nord Berwick vers la fin du seizième siècle.
Agnes Sampson a vécu à Nether
Keith, ville appartenant à la baronnie du Keith, dans l’East Lothian, en
Ecosse. On considérait qu’elle avait des pouvoirs guérisseurs et officié comme
sage-femme dans la communauté locale.
Au printemps 1590, James VI
revenait d'Oslo après s’être marié avec Anne, la fille du Roi de
Danemark-Norvège.
Peu après leur départ, en été
1590 une grande chasse aux sorcières fut organisée à Copenhague suite aux
déboires connus par la Princesse Anne
lorsqu’elle prit la mer en hiver 1589. Une des premières victimes était Anna
Koldings, qui sous la torture avait divulgué les noms de cinq autres femmes,
l’une étant Malin la femme du bourgmestre de Copenhague. Elles avaient toutes
avoué qu'elles étaient coupables de sorcellerie et avaient notamment provoqué
les tempêtes lors du voyage de la Princesse Anne en envoyant des démons pour faire
chavirer le vaisseau. En septembre deux de ces femmes furent brûlées à Kronborg
comme sorcières. La cours danoise à ce moment-là était particulièrement
sensibilisée à la sorcellerie et aux arts noirs et cela dût influencer le jeune
Roi James, car James VI apprenant ces exécutions décida de créer son propre
tribunal.
À l'automne 1590, l'Ecosse était
en flamme. De nombreuses chasses aux sorcières avaient été organisées. Beaucoup
de ceux envoyés au procès avaient été préalablement interrogés par le Roi
lui-même.
Dans ce contexte, Agnès Sampson a
été accusée par Gillis Duncan, arrêtée puis interrogée quant à son rôle dans le
déclenchement des tempêtes et d'autres faits. Elle a été mise à la torture, à
laquelle elle a résisté d'abord, mais a fini par avouer qu’elle possédait sur
elle la marque du démon et avait commis des actes de sorcellerie.
Malgré cette dernière confession
James VI n’était pas convaincu de la culpabilité d’Agnes Sampson, puis changea
d'avis. Agnes Sampson fut conduite au bûcher de Castlehill, où elle fut
garrotée puis brûlée.
Le trésorier de Ville d'Edimbourg
détailla le coût de l'exécution d'Agnes Sampson pour la somme de 6 livres, 8
penses et 10 schillings.
On dit que le fantôme nu et
torturé d'Agnès Chauve erre encore dans le palais d’Holyrood.
Source : Wikipedia (en)
Les Sorcières de Belvoir
Les Sorcières de Belvoir étaient
trois femmes, une mère et ses deux filles, accusées de sorcellerie en
Angleterre autour de 1618. La mère, Joan Flower, mourut en prison et ses deux
filles, Margaret et Philippa, furent pendues à Lincoln.
Joan, Margaret et Philippa Flower
étaient des guérisseuses utilisant des herbes et venant d’une famille locale
qui avait été ruinée. Elles acceptèrent des emplois de domestiques pour le 6ème
Comte de Rutland et son épouse, au Château de Belvoir près de Grantham dans
le Lincolnshire, quand du personnel
complémentaire fut nécessaire pour une visite du Roi James 1er. Mais
les sœurs et leur mère étaient impopulaires auprès du personnel et il y eut des
rumeurs de vol et de méfaits. Toutes les trois furent licenciées et il fut
donné à Joan seulement « 40 shillings, un oreiller et un matelas de laine » ;
les deux autres n’eurent rien.
Après que les sœurs furent
licenciées, le Comte et la
Comtesse tombèrent malade, souffrant de vomissements et de
convulsions. Leur fils et héritier, Henry Baron de Ros mourut le 26 septembre
1613. Leurs enfants plus jeunes, Francis et Katherine souffrirent eux aussi et
Francis mourut peu après.
Trois ans après la mort d'Henry,
le 16 juillet 1616, neuf femmes furent pendues comme sorcières dans le
Leicestershire pour avoir ensorcelé un jeune garçon et, comme la famille
Flower, elles avaient avoué avoir des chats comme familiers. Mais ce ne fut que
cinq ans après que les trois femmes Flower furent licenciées et après la mort
de leur deuxième fils Francis, que la famille Rutland fit arrêter ces femmes
avant Noël 1618. Après des interrogatoires initiaux en février 1619 par le
Comte de Rutland, Francis Lord Willoughby de Eresby, Sir George Manners, Sir
William Pelham, Sir Henry Hastings, l'ecclésiastique Samuel Fleming et
d'autres, les femmes Flower furent emprisonnées à Lincoln.
Quand Joan Flower fut arrêtée,
elle protesta de son innocence. Bien qu’elle ne fût pas connue comme une
pratiquante, sur la route qui la menait d’Ancaster à la prison de Lincoln, elle
demanda du pain pour remplacer l'Eucharistie. Elle prétendit que quelque chose
de béni ne pouvait être consommé par une sorcière sauf à finir étrangler et
mourir, après la première bouchée.
À Lincoln, Margaret accusa sa
mère de sorcellerie, tandis que Phillipa reconnut qu’elle, Margaret et Joan
pratiquaient la sorcellerie. Les sœurs dirent qu'elles étaient entrées en
communion avec des familiers qui les avait aidés dans leurs arrangements. La
mère des familiers était un chat nommé Rutterkin. Les femmes Flower admirent
que les familiers avaient volé le gant de Lord Ross et l’avaient donné à leur
mère, qui l'avait plongé dans l'eau bouillante, l'avait caressé sur sa croupe
et l'avait piqué. Combiné à quelques incantations, Lord Ross était censé tomber
malade et mourir. Une tentative de nuire à Lady Katherine, la fille du Comte,
avait échoué car il s’était trouvé que Rutterkin n'avait aucun pouvoir sur
elle. Les femmes Flower avaient aussi pris quelques plumes de l'édredon du lit
de Rutland et une paire de gants. En faisant bouillir ceux-ci dans de l'eau
mélangée avec du sang elles avaient jeté des charmes pour empêcher le Comte et la Comtesse d'avoir
désormais des enfants. Les femmes reconnurent avoir des expériences de visions
de diables et que leurs familiers les avaient visitées et sucé leurs corps.
Pendant les interrogatoires,
elles révélèrent les noms d'autres femmes qui les avaient aidées, Anne Baker de
Bottesford, Joan Willimott de Goadby et Ellen Greene de Stathern.
Ces trois femmes furent
interrogées et révélèrent qu'elles avaient aussi des visions et accords avec
des familiers. Joan Willimott dit qu'elle avait un familier appelé Pretty et
qu’il lui avait soufflé dans sa bouche sous la forme d'une fée, réapparaissant
plus tard sous la forme d'une femme qui lui avait demandé de céder son âme.
Joan Willimott témoigna plus comme une femme avisée que comme une sorcière et
insista sur le fait que son familier Pretty ne l’aida que pour s’informer de la
santé des gens qu’elle avait essayé de guérir.
Ellen Greene prétendit qu'elle
avait accompagné Joan Willimot dans un bois où elle dit que Joan Willimot avait
fait apparaître deux familiers sous la forme d'un chaton et d’un
"moldewarp" qui s'étaient posés sur ses épaules et lui avaient sucé
ses oreilles. Ellen Greene envoya ces familiers pour tuer un homme et une femme
avec qui elle s'était disputée et tous les deux étaient morts dans la
quinzaine. Le boulanger avoua aussi la possession d'un familier à la forme d'un
chien blanc, mais une grande partie de son témoignage concernait des visions
dont elle avait été témoin.
Margaret et Philippa Flower
furent jugées devant Henry Hobart, le Lord Chief Justice of the Common Pleas et
Edward Bromley, un Baron du Trésor public et furent reconnues coupables. Elles
furent pendues au château de Lincoln le 11 mars 1619.
Le Comte et la Comtesse restèrent si
convaincus que leur fils avaient été tués par de la sorcellerie qu'ils le
firent inscrire sur leur monument à l'église Bottesford :
"En 1608 il épousa Lady
Cecila Hungerford, la fille de l’honorable Chevalier Sir John Tufton, avec qui
il eut deux fils, morts tous deux dans leur petite enfance par mauvaise
pratique et sorcellerie".
Source : Wikipedia (en)
Les Sorcières de Paisley
Les sorcières de Paisley, aussi
connues comme les sorcières de Bargarran ou les sorcières de Renfrewshire,
furent jugées à Paisley, dans le Renfrewshire en Ecosse en 1697. Christian
Shaw, la fille de onze ans du Laird de Bargarran, se plaignit d’avoir été
torturée par un certain nombre de sorcières locales, y compris une des
domestiques de sa famille, Catherine Campbell, qu'elle avait dénoncée à sa mère
après qu’elle ait volé du lait.
Sept personnes - Margaret Lang,
John Lindsay, James Lindsay, John Reid, Catherine Campbell, Margaret Fulton et
Agnès Naismith - furent reconnus coupables d'avoir ensorcelé Christian Shaw et
furent condamnés à mort. Un d’eux se suicida en se pendant dans sa cellule et
on croit qu'Agnès Naismith mourut en prison. Les autres cinq furent pendus puis
brûlés sur le Gallow Green à Paisley le 10 juin 1697.
Agnès Naismith maudit les
personnes présentes à son procès ainsi que leurs descendants et pendant les
nombreuses années suivantes chaque tragédie qui se produisait à Paisley était
attribuée à sa malédiction. Christian Shaw devint une femme d'affaires
couronnée de succès et un fabricant de fil.
Le 17 août 1696, Christian Shaw,
la fillette de 11 ans d'un propriétaire terrien local, John Shaw de Bargarron,
vit une des domestiques de sa famille, Catherine Campbell, voler du lait. Shaw
dénonça le vol à sa mère, après quoi Campbell la maudit, souhaitant que le
Diable « traîne son âme en l'Enfer ». Quatre jours plus tard Christian Shaw
rencontra Agnès Naismith, une vieille femme réputée être une sorcière. Le jour
suivant, le 22 août, Christian Shaw tomba violemment malade. Après huit
semaines les parents de Christian Shaw lui font consulter un éminent médecin de
Glasgow Matthieu Brisbane, qui ne trouva aucune cause à ses symptômes. Huit
jours après cette visite, Christian Shaw semblait s'être remise, quand la
violence du mal s’accrut. « Elle devint aussi raide qu'un cadavre et
insensible et immobile ».
Les parents de Christian Shaw la
ramenèrent chez le docteur Brisbane et au moment où ils arrivèrent à Glasgow
elle commença à cracher des boules de cheveux qu'elle dit avoir été mises là
par ceux qui l'affligeaient. Après quoi elle commença à cracher d'autres
"ordures", y compris de la paille, du charbon, du gravier, des plumes
de poulet et des cendres. Pendant qu’elle faisait cela, on l’entendait parfois
parler à une Catherine Campbell invisible, la suppliant pour un retour à leur
ancienne amitié.
Avec le docteur Brisbane
incapable de fournir une quelconque explication raisonnable sur la santé de
Christian Shaw, sa famille et le représentant de paroisse locale conclurent
qu’elle était possédée et torturée par des sorcières. L'église fit aussitôt une
réunion à la Maison
Bargarron et le père de Christian Shaw fit appel aux
autorités pour arrêter ceux qui avaient été nommés par sa fille comme
responsables de ses tortures. Elle avait initialement identifié Catherine
Campbell et Agnès Naismith, mais avec le temps elle impliqua 35 autres
personnes. Dix étaient des hommes, vingt des femmes et cinq sont inconnus.
À la demande du Presbytère de Paisley,
le Conseil Privé écossais créa une commission pour examiner le cas. Sous la
présidence du Lord Blantyre, l'audition s’ouvrit le 5 février 1697. La tâche de
la commission était de se décider s'il y avait une affaire recevable contre
ceux qu’accusait Christian Shaw avant qu'ils n'aient été mis en accusation.
Sept furent par la suite appelés
à comparaître devant une deuxième commission à Paisley : Margaret Lang, John
Lindsay, James Lindsay, John Reid, Catherine Campbell, Margaret Fulton et Agnès
Naismith. Ils furent accusés du meurtre et de la torture d'un certain nombre de
gens, y compris Christian Shaw. Leur avocat, James Roberston, soutint que les
poursuites devaient tenir compte de la possibilité que les événements entourant
le cas soient des causes naturelles avant qu'une condamnation soit prononcée.
Le docteur Matthieu Brisbane témoigna qu'il était incapable de trouver une
telle cause expliquant la santé défaillante de Christian Shaw. James Hutchison,
le prêtre de Kilallan, environ 8 km au nord de Paisley, fit un sermon à la
commission ; c'était banal en ce temps-là pour un membre du clergé de prêcher à
la cour pour des procès en sorcellerie en Ecosse. James Hutchison parla de la
présence des marques des sorcières sur les corps des accusés et mit en doute
les explications naturelles de ces marques émises par quelques médecins.
Le jury, confronté à une menace
du procureur que l’acquittement ferait d’eux "l'accessoire à tous les
blasphèmes, aux meurtres, aux tortures et des séductions, etc, il reconnut les
sept accusés coupables.
Un de ceux reconnus coupables,
James Reid, se suicida en se pendant dans sa cellule, utilisant son mouchoir
attaché à un clou dans le mur. Les six autres furent pendus et brûlés sur le
Gallow Green à Paisley le 10 juin 1697. John et James Lindsay, des frères du
Moulin de Formakin, près de Houston, âgés respectivement de 11 et 14 ans,
furent pendus ensemble. Catherine Campbell, après avoir lutté et poussé des
cris perçants au gibet, "appela la colère de Dieu et du Diable sur ses
accusateurs" avant son exécution. Margaret Fulton sembla devenue folle et
"parla gaiement de visites à Féerie et chez les Fées faits à dos de
chevaux magiques". Margaret Lang reconnut avoir traité avec le Diable,
mais dit qu'elle avait renoncé au péché et s’était réconciliée avec Dieu. Agnès
Naismith lança la malédiction "d'une femme mourante" sur chacune des
personnes présentes et leurs descendants. Pendant de nombreuses années chaque
tragédie dans la ville était attribuée à "la malédiction des sorcières".
Un rapport sur les exécutions
déclare que certains condamnés étaient toujours vivants quand leurs corps
furent brûlés et que les bourreaux avaient emprunté une canne à un spectateur
avec laquelle ils poussèrent les membres de leurs victimes dans le feu ; son
propriétaire refusa de la reprendre après qu'elle ait été en contact avec des
sorcières.
En fait, l'inquiétude suscitée
par la malédiction de Catherine Campbell sur Christian Shaw peut avoir influé
psychologiquement sur la santé de la jeune fille.
Christian Shaw épousa le Révérend
John Millar, le ministre du culte de la paroisse de Kilmaurs, Ayrshire, en
1719. John Millar mourut en 1721 et Christian Shaw devint une femme d'affaires
couronnée de succès. Elle s’impliqua dans la fabrication de fil, d'abord avec une petite structure, puis comme la
qualité de son produit commençait à être reconnue, à grande échelle. Son fil de
marque déposée Bargarran devint une marque de qualité et d'autres marques dans
le secteur commencèrent à imiter ses techniques, menant à une industrie dans
laquelle Paisley domina le monde. Le dernier rapport connu sur Christian Shaw
est son mariage en février 1737 à William Livingstone, un homme d'affaires
prospère d'Edimbourg.
Source : Wikipedia (en)
Les Sorcières de St. Osyth
Les sorcières de St. Osyth font
référence aux condamnations pour sorcellerie en Essex en 1582. St. Osyth, un
village près de Brightlingsea, abritait quatorze femmes qui furent juger pour
sorcellerie, dont certaines furent dûment reconnues coupable.
La première à être accusée fut
Ursula Kemp. Ce fut sa réputation d’avoir la capacité de défaire des
malédictions qui avaient été placées sur les gens par moyens de sorcellerie qui
mena à son accusation par Grace Thurlowe.
Le témoignage de son fils de huit
ans aida à sa condamnation. En partie à cause de la preuve apportée par son
fils et en partie à cause de la promesse de la cour de la traiter avec la
clémence, elle avoua l'art de la sorcellerie et dans cette confession elle
impliqua d'autres personnes.
Les charges apportées contre Kemp
se sont étendues à la bière qui provoquait la mort par moyens de sorcellerie.
Ursula Kemp fut condamnée et
exécutée par pendaison avec Elisabeth Bennet, qui fut reconnue coupable
d'assassiner quatre personnes par moyens de sorcellerie et d’avoir de deux
familiers.
Source : Wikipedia (en)
Les Sorcières de Warboys
Les Sorcières de Warboys fut le
nom attribué à Alice Samuel et sa famille pendant le procès pour sorcellerie
qui se tint entre 1589 et 1593 dans le village de Warboys et qui précéda leur
exécution.
Les premières allégations furent
faites en novembre 1589 par Jane Throckmorton, la fillette de 10 ans de Robert
Throckmorton le Châtelain de Warboys quand elle commença à souffrir. Elle
accusa Alice Samuel âgée de 76 ans d'en être la cause. Cela se répercuta sur
ses quatre sœurs et quelques domestiques qui commencèrent à montrer des
symptômes semblables.
Robert Throckmorton était un ami
proche de Sir Henry Cromwell, un des roturiers les plus riches d’Angleterre. En
mars 1590, Lady Cromwell, la grand-mère d'Olivier Cromwell, vint à Warboys en
visite. Elle accusa aussi Alice Samuel d'être une sorcière. Elle prit Alice
Samuel à part et la gronda de causer un tel malheur. Un incident s’ensuivit
dans lequel Lady Cromwell saisit une paire de ciseaux et coupa une mèche de
cheveux d'Alice. Elle la donna à Jane Throckmorton qui la brûla. C'était un
remède populaire pour affaiblir le pouvoir d'une sorcière. Alice Samuel, se
sentant insultée, demanda, " Madame, pourquoi m'utilisez-vous ainsi ? Je
ne vous ai encore jamais fait de mal." Cette nuit-là Lady Cromwell eut des
cauchemars, puis tomba malade et mourut en 1592.
En décembre 1592 Alice Samuel
pria ses filles d'arrêter leurs accusations. Le pasteur local persuada Alice d'avouer
la sorcellerie et elle abjura le jour suivant. Menée devant l'Évêque de Lincoln
elle avoua de nouveau et fut menée à Huntingdon où elle fut emprisonnée avec sa
fille Agnès et son mari John. Tous les trois furent jugés le 5 avril 1593 pour
le meurtre, par sorcellerie, de Lady Cromwell. Ils furent reconnus coupables et
pendus.
Sir Henry Cromwell confisqua le
peu de biens d’Alice Samuel et l’utilisa pour payer un sermon annuel contre la
sorcellerie qui sera prêché à Huntingdon jusqu'en 1812 où la croyance en la
sorcellerie s’arrêta.
Source : Wikipedia (en)
Agnès Waterhouse
Agnès Waterhouse (1503 - le 29
juillet 1566), aussi connu comme la Mère Waterhouse, fut la première femme exécutée
pour la sorcellerie en Angleterre.
En 1566, elle fut accusée de
sorcellerie avec deux autres femmes : Elisabeth Francis et Joan Waterhouse. Ces
trois femmes étaient de la même ville, Hatfield Perveril. Agnès avoua être une
sorcière et avoir pour familier un chat (qui plus tard se métamorphosa en
crapaud) du nom de Satan, orthographié parfois Sathan, qui a à l'origine avait
appartenu à Elisabeth Francis. Agnès passa en jugement à Chelmsford, dans
l'Essex, en 1566 pour avoir pratiqué la sorcellerie sur William Fynne le
rendant malade au point qu’il en mourut le 1 novembre 1565. Elle fut aussi
accusée d’utiliser la sorcellerie pour tuer le bétail, provoquer la maladie au
point de provoquer la mort de son mari. Sa fille de dix-huit ans, Joan
Waterhouse, fut aussi accusée mais reconnue non coupable du même crime. Le témoignage
de Joan Waterhouse a, en fin de compte, aidé à faire condamner les deux autres
femmes. Agnès fut pendue.
Le déroulement du procès d'Agnès
Waterhouse fut enregistré dans un rapport de 1566 intitulé, "l'examen et
la confession de certaines sorcières à Chensforde dans le Comté de l'Essex
devant Quenes Maiesties Judges le 26
juillet 1566 ".
Au cours du procès, Elisabeth
Francis fut d'abord examinée. Elle avoua être en possession d’un familier, un
chat blanc nommé Satan (ou Sathan). Elisabeth Francis reçut le chat de sa
grand-mère, Mère Eve de Hatfield Peverell, qui lui apprit la sorcellerie quand
elle avait douze ans. Elisabeth Francis garda le chat pendant quinze ou seize
ans, avant finalement de le donner à Agnès Waterhouse. Selon Elisabeth Francis,
le chat lui parlait d'une voix caverneuse et faisait n’importe quoi pour elle
en échange d'une goutte de sang. Elle avoua le vol d’un mouton et le meurtre de
plusieurs personnes incluant un homme riche, Andrew Byles, qui refusait de
l'épouser alors qu'elle était enceinte de ses œuvres. Elisabeth Francis dit
aussi que le chat l’avait instruite sur quelles herbes à boire pour avorter.
Plus tard, après qu’Elisabeth Francis soit mariée, elle était malheureuse et
demanda au chat de tuer sa fille âgée de six mois et de faire son mari boiteux.
Les confessions qu'Elisabeth Francis fut, montrèrent l’étendue de ses crimes.
Elisabeth Francis fut la première à être accusé et a accuser Agnès Waterhouse.
Elle eut une sentence plus légère, mais fut pendue lors d’un deuxième procès
treize ans plus tard. Un rapport datant de 1579 montre qu'Elisabeth Francis et
Agnès Waterhouse étaient des sœurs.
Elisabeth Francis donna le chat
Satan à Agnès Waterhouse en échange d'un gâteau. Elle lui apprit comment
pratiquer la sorcellerie comme elle fut instruite auparavant par sa grand-mère,
Mère Eve, lui précisant que "elle devait l'appeler Satan et lui donner de
son sang et du lait comme auparavant." Agnès Waterhouse avoua avoir
demandé au chat de tuer un de ses porcs pour "voir ce qu'il pourrait
faire." Alors, après des différends avec ses voisins, elle avait tué leurs
vaches et oies. Elle conservait le chat dans un pot fait de laine, mais voulant
se servir à nouveau de la laine, elle le transforma en crapaud. Cependant,
d'autres sources suggérèrent qu'il se transforma en crapaud seul. Elle nia
qu’elle n’avait commis aucun meurtre par sorcellerie, mais elle fut cependant
reconnue coupable.
Ensuite, Joan Waterhouse témoigna
qu'elle avait une fois essayé "d'exercer" Satan tandis que sa mère
était loin. Joan Waterhouse s’était vue refuser un morceau de pain et le
fromage par l'enfant d'un voisin, Agnès Brown, et avait alors invoqué l'aide du
crapaud. Le crapaud promit de l'aider si elle livrait son âme, ce qu'elle fit
et ensuite le crapaud hanta Agnès Brown sous la forme d'un chien avec des
cornes. Joan Waterhouse n'avait apparemment pas utilisé le chat, Satan pour de
grands crimes mais en témoignant de son existence, aida à reconnaître coupable
les deux autres femmes.
La preuve principale contre Agnès
Waterhouse vint de sa voisine de douze ans, Agnès Brown. Dans son témoignage,
Agnès Brown décrit le démon comme un chien noir avec un visage de singe, une
queue courte, une chaîne avec un sifflet d'argent autour du cou et une paire de
cornes sur la tête. A leur première rencontre il lui demanda du beurre, ce
qu'elle refusa, ainsi le chien noir avec des cornes - qui avait la clef de la
porte de la laiterie - ouvrit cette porte et obtint du beurre. Plus tard, il
retourna une dernière fois avec un couteau et menaça de la rendre malade. Le
témoignage le plus incriminant fut lorsqu’Agnès Brown demanda au chien qui
était sa "dame" et qu’il tourna sa tête vers la maison d'Agnès
Waterhouse.
Le 29 juillet 1566 - deux jours
après la fin du procès - Agnès Waterhouse fut exécutée. Elle se repentit et
demanda le pardon de Dieu. Elle avoua aussi sa tentative d'envoyer le chat,
Satan, endommager les marchandises de son voisin, le tailleur nommé Wardol.
Cependant, cela avait échoué parce qu'il avait une foi très forte. Elle fut
aussi interrogée sur ses habitudes d'église. Agnès Waterhouse dit qu'elle avait
souvent prié, mais toujours en latin parce que le chat, Satan, lui interdisait
de prier en anglais.
Source : Wikipedia (en)
Thomas et Jane Weir
Jane Weir ou Jean Weir, sœur du
Major Thomas Weir, fut accusée d'inceste et de sorcellerie en 1670 et par la
suite exécutée.
Thomas Weir était un protestant
strict dont ses sermons lui firent gagner une certaine réputation qui attira
des visiteurs dans sa maison à Edimbourg. Après sa retraite en 1670, Thomas
Weir tomba malade et commença à avouer à une vie secrète faite de crime et de
vice. Le seigneur Provost avait d’abord trouvé la confession invraisemblable et
n’engagea aucune action, mais finalement Thomas Weir et sa sœur célibataire,
Jane Weir, furent convoqués à Edimbourg Tolbooth pour interrogatoire. Le Major
Weir, alors âgé de 70 ans, continua de s'étendre sur sa confession et Jane Weir
donna même une histoire plus exagérée de sorcellerie et de vice.
Le procès commença le 9 avril
1670. Jane Weir avoua que leur mère avait été une sorcière et avait appris la
sorcellerie à ses enfants. Elle révéla aussi que Thomas portait la marque de la Bête sur son corps et qu'ils
erraient fréquemment dans la campagne dans un carrosse ardent.
Source : Wikipedia (en)